El Valdivian

[Rafael Santana]

El Valdivian est un quotidien régional mais connu sur l’ensemble du territoire. Il compte parmi les principaux médias du pays.

[Rafael Santana]

Toma Guardia : « Candidat du rassemblement »


Le chef de file des socialistes, Toma Guardia.
Le chef de file des socialistes aux élections, Toma Guardia, nous accorde un entretien exclusif.


Bonjour Toma Guardia et merci de répondre à mes questions. Vous avez largement remporté le premier tour des élections royales mais vous n’avez pas de majorité aux Cortez. Avez-vous signé un accord de gouvernement avec plusieurs partis?
Bonjour Monsieur Santana, c'est moi qui vous remercie pour votre invitation ! Je souhaite d'abord indiquer que ce n'est pas "moi" qui ai remporté cette élections, mais toutes les personnes sur le terrain, les militants, qui ont su porter notre projet avec détermination. En effet, nous n'avons pas de majorité au Parlement, vous avez raison. Pour le moment, nous n'avons pas encore signé d'accord mais des échanges très constructifs sont engagés et sont à engager avec toutes les composantes de notre vie politique qui souhaitent faire avancer notre Royaume !

Pouvez-vous nous dire avec quels partis vous discutez actuellement?
Je ne veux pas donner de faux espoirs, ni de fausses nouvelles à quiconque pour le moment. Ce n'est pas moi en personne qui mène les discussions pour le compte des socialistes-démocrates, cependant vous avez pu voir que les libéraux de Vamos! ont déjà appuyé leur soutien à ma candidature. Monsieur Diaz quant à lui a préféré laisser le choix à ses électeurs, ce qui est tout à son honneur. Tiens d'ailleurs, j'en profite pour tendre la main aux électeurs communistes qui ne souhaitent pas voir un nouveau mandat de droite diriger notre pays : j'ai toujours pendant la campagne été le candidat du rassemblement, alors maintenant, faisons-le vivre dans les actes, dans les urnes !


Certains voient en ce second tour une confrontation entre libéraux, que vous représenteriez, et étatistes. Qu’en pensez-vous?
Je suis purement un libéral assumé sur le plan philosophique, politique et social. C'est ce qui me différencie massivement de la candidate de l'ALCO. Il ne faut cependant pas oublier certaines grandes mesures de notre Pacte Fédéral, comme la banque publique d'investissements, la grande société publique des transports ou la cogestion dans nos entreprises. Ce "clivage" qui fait son chemin exprime une partie de ce qui me fait diverger de l'ALCO, mais il n'est absolument pas suffisant.

J'aimerais ajouter qu'il semblerait que certains confondent l'ouverture à l'international que je prône depuis le début de notre campagne, sur des bases d'un contrat diplomatique social et environnemental et d'une entrée dans l'Union Phoécienne, avec une sorte de libertarianisme économique, selon lequel je voudrais ouvrir totalement notre pays. Je tiens à assurer nos partenaires et tous les carlomanians, la réalité en est bien loin.


Vous parlez d’une entrée dans l’UP. Les carlomanians ratifieront-ils cette position par référendum si vous accédez aux responsabilités?
Et bien, nous commencerons notre rapprochement auprès de l'Union Phoécienne tout d'abord par des échanges bilatéraux avec les nations-membres de cette organisation internationale. Nous exposerons nos ambitions, nos projets et notre vision avec ces partenaires, et nous obtiendrons dans la première année de notre mandat d'hors-et-déjà un rôle de membre-associé à l'Union Phoécienne. Il faudra alors développer les partenariats, dans la défense, l'université, la culture, le tourisme, l'industrie, l'énergie avec l'UP, sans pour autant y entrer officiellement. Nous verrons donc au cours du mandat si ces partenariats sont populaires auprès des carlomanians.

Ensuite, nous demanderons officiellement une représentation au sein du Parlement Phoécien, et organiseront des élections phoéciennes si cela est accepté. Les résultats de cette élection, suivant si la majorité de nos sièges sont souverainistes ou soutiens du projet phoécien, détermineront si nous entrerons officiellement dans l'UP avec tous les devoirs que cela implique.

Si cette représentation nous est refusé, ce qui est possible, et j'essaierai bien entendu d'ouvrir les discussions nécessaires pour qu'elle ne le soit pas, nous organiserons en effet un référendum pour clairement engager le cap que prendra notre nation.


Vous avez lancé un appel aux électeurs communistes. Que diriez-vous aux électeurs libéraux du PPR?
Si le projet conservateur et nationaliste de l'ALCO ne vous convient pas, vous repousse, vous êtes évidemment les bienvenus dans les urnes pour voter Toma Guardia. Nous avons eu un débat constructif sur le Canal Real avec Monsieur Bolívar Villanueva, qui a montré nos divergences mais aussi une certaine vision quant à l'inclusion de Carlomania dans les flux internationaux. Je leur dis simplement de voter en leur âme et conscience, en étudiant les deux projets qui s'affrontent lors de ce second tour.

Merci Toma Guardia d’avoir répondu à nos questions.