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Victoria Mallén
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Enregistré le : dim. 16 janv. 2022 17:47

dim. 16 janv. 2022 22:32

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Première élection démocratique à Tasdaal
Enfin la résolution après une décennie de conflit ?


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Ashraf Tahan, président-élu de Tasdaal, au cours de son discours de victoire (Images PINN)

Les derniers coups de feu de guerre civile tasdaaléenne pourraient bien avoir retenti ce matin sur le littoral du Hefez, dernier bastion royaliste. En effet, après une décennie de conflit entre républicains socialistes et royalistes, Ashraf Tahan, 43 ans, président du mouvement révolutionnaire républicain, la Faeqa, a été élu premier Président de la nouvellement proclamée République de Tasdaal.

L’homme d’État, professeur d’histoire de formation, a pris ce dimanche possession de ses appartements du Palais Faez, ancien siège du pouvoir monarchique dans la capitale Hasadel. Sa prestation de serment aura lieu dans la soirée de mardi, donnant naissance à la première gouvernance démocratique du pays, avec pour principal enjeu que de donner une constitution à la jeune République, confrontée à un conflit qui semble aujourd’hui être proche de la résolution.



Un dénouement invraisemblable

Cette situation paraissait impensable dix années auparavant. Ashraf Tahan avait été fait prisonnier par le régime en place, et placé sous la menace d’une exécution sommaire si les insurgés républicains ne rendaient pas les armes. Le peuple tasdaaléen, qui avait vu en ce professeur une figure porteuse d’un vent d’espoir, de liberté et de paix, s’était alors soulevé au sein de tout le pays, et notamment au sein de la capitale politique Hasadel, pour réclamer la libération du leader révolutionnaire et l’abdication du roi. Malgré une répression sanglante des mouvements révolutionnaires par l’armée royale, les insurgés ont alors réussi le tour de force de s’emparer des principaux lieux de pouvoir, dont la Diète et le Palais royal, et de parvenir à la libération pacifique d’Ashraf Tahan au début de l’année 189, alors détenu au sein de la Prison royale de Ghallada. Il est étrangement libéré sans effusion de sang, à l’étonnement total des dirigeants de la Faeqa, le contingent militaire affecté à sa détention reconnaissant alors les instances républicaines comme les seules légitimes à Hasadel.

Alors, Mohammed Khaoui, souverain de Tasdaal a été contraint à s’exiler à Remeda, dernier bastion royaliste où avait eu lieu le massacre de Germa et Qwirat dans la nuit du 2 au 3 mars 187. Faisant plus de quatre mille victimes, dont une majorité de femmes et d’enfants réfugiés, le massacre avait été orchestré par le régime de Khaoui, et avait été unanimement condamné par la communauté internationale, bien qu’aucune des résolutions à la C.I.N.S. proposant une intervention pacificatrice à Tasdaal ne soit adoptée, du fait notamment d’une opposition féroce entre la Fédération-Unie et l’Union de Novgrad quant à l'attribution des mandats internationaux. Exilé depuis huit ans au sein des murs entre lesquels il avait ordonné la mort, Mohammed Khaoui s’était engoufré dans un mutisme absolu, ne faisant aucune apparition publique, et déléguant intégralement la gestion du conflit à ses généraux.

La royauté avait alors perdu peu à peu du terrain sur l’insurrection révolutionnaire, forte d’un soutien populaire fort, au contraire du régime royaliste dont les exactions en début de conflit avaient retourné l’opinion publique. Concentrés sur le littoral du Hefez, au sein de la capitale économique Remada, l’armée royaliste ne pouvant reposer sur un soutien économique ou logiquement fort en provenance de l’étranger, a subi une forte attrition qui a conduit à son recul progressif et à l’entrée des forces régulières républicaines dans Remeda en début de semaine. L’armée républicaine, appuyée par un important soutien logistique du Royaume de Carlomania, et diplomatique par la communauté internationale, s’est peu à peu professionnalisée, et organisée, bénéficiant d’un avantage aérien et naval sur les forces royalistes.

Ce matin, suite à la prise de l'Hôtel du Sakhar en périphérie de Remeda, Mohammed Khaoui et certains de ses proches collaborateurs ont été placés en état d'arrestation. Le souverain déchu, âgé de 91 ans, et profondément atteint par la maladie s’est rendu sans un mot, il devrait être jugé dans quelques mois suite à la constitution d’un tribunal exceptionnel par la nouvelle république. Il sera dédiéeau jugement des responsables directs et indirects des crimes commis durant la guerre civile. Un corps de sept juges a d’ores et déjà été formé en préparation du procès, qui devrait durer plusieurs mois et aboutir à des condamnations exemplaires.


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Mohammed Khaoui, en 189 lors de sa dernière apparition publique (Images ORIT)



Quel avenir pour la jeune république tasdaaléenne ?

Il y a cinq mois, Ashraf Tahan proclamait la République par un discours au vitriol envers la royauté, et empli d’espoir envers l’avenir de la nation tasdaaléenne. Depuis, le dirigeant a été conforté dans sa position d’homme fort de la nouvelle république, en été élu dès le premier tour de la première élection présidentielle tasdaaléenne en récoltant 87,9% des suffrages exprimés. Cette élection, bien que réservée aux hommes de plus de 21 ans, a fait souffler un vent nouveau de démocratie et d’espoir en Tasdaal, en élisant le nouveau régime constituant, présidé par Ashraf Tahan, et investi, à cet effet, des pleins pouvoirs pour une durée de six mois. Le président-élu a exprimé, hier soir, dans son discours de victoire que la constitution en rédaction ne sera mise en place qu’à la suite d’un vote favorable du peuple tasdaaléen par référendum.

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Manifestations pour les droits des femmes à Al Mizda en juin dernier (Images Faeqa)

Le président-élu désire également parvenir progressivement à une émancipation féminine, par le biais d’une déclaration des droits en préambule de la future constitution notamment, accordant aux femmes tasdaaléennes une place dans la société nouvelle approchant de l’égalité avec celle de l’homme. Désireux de parvenir à une reconstruction rapide de l'État, Ashraf Tahan a annoncé sa volonté de mettre en place un plan de reconstruction nationale et d’infrastructures nouvelles, en espérant, dit-il, une concrétisation rapide du fait d’une aide internationale, celle-ci restant aujourd’hui incertaine. La présidence Tahan devrait par ailleurs être celle d’un socialisme modéré, profondément ancré dans la volonté de parvenir à régir les droits des travailleurs, et de mettre en place un large système de sécurité sociale. Cependant, et Ashraf Tahan l’affirme lui-même, ces avancées sociales ne pourront voir le jour qu’une fois le pays reconstruit. La nouvelle constitution devrait être rédigée et adoptée par référendum courant de l’année 197, consacrant alors le nouveau système institutionnel tasdaaléen. Il reste néanmoins à constater la réaction que tiendra la communauté internationale sur cette victoire de la démocratie, ainsi qu’à concevoir le rôle futur que la République de Tasdaal y jouera. Nul doute toutefois que les nations du monde entier sont aujourd’hui éclairées sur l’avenir de Tasdaal et sur les intentions de son président, qui devrait bientôt entamer une tournée diplomatique.

- Victoria Mallén, pour El Globo


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