Phoecia International News Network

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La Royauté de Tasdaal en proie à une violente guerre civile

Mohammed Khaoui, souverain et dictateur de la Royauté de Tasdaal
Depuis bientôt trois jours, une guerre civile pour la démocratie fait rage au sein de la Royauté de Tasdaal, l'opposant au parti pro-démocratie et de foi carlomanianne du Faeqa. Celle-ci fait suite à la violente répression, par le régime en place, des manifestations pour la démocratie qui avaient débutées il y a de cela une semaine. Hier soir, l'armée régulière de Tasdaal s'est livré à un massacre des populations civiles carlomanianes au sein de la ville de Remada, au sud du pays.
Le 27 février 186 débutaient de nombreuses manifestations au sein de la Royauté de Tasdaal, nation frédonnienne au régime royaliste, autocratique et laïque, au sein de laquelle les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires sont détenus par le Roi, Mohammed Khaoui, au pouvoir depuis 34 ans. Pacifiques, ces mouvements contestataires ont été impulsés par un parti tasdaalan clandestin, le Faeqa, favorable à une démocratisation des instances nationales et à la création de contre-pouvoirs, s'affirmant ouvertement en faveur de la foi carlomaniane. Depuis 184, le Faeqa est reconnu par le régime tasdaalan en place comme une organisation terroriste.

Le 1er mars 187, le régime de Mohammed Khaoui a décidé de faire appel aux forces armées dans l'objet de réprimer par la force ces mouvements, usant à de nombreuses reprises de l'armement létal contre des populations civiles. Aujourd'hui, le bilan humain est estimé à plus de 875 pertes civiles au cours de ces affrontements. Dès lors, le Président de la Faeqa, Ashraf Tahan, a tenu un communiqué de presse virtuel et radiodiffusé au sein duquel il proclame la fondation de la République carlomaniane de Tasdaal, appelant ses compatriotes à prendre les armes, et à s'élever contre le régime et le Roi Mohammed Khaoui.

Mes frères, le régime criminel et dictatorial de Mohammed Khaoui ne doit pas contraindre le peuple à se soumettre à une minorité ! Ensemble, prenons les armes et levons-nous ! Ensemble, créons une Tasdaal libre, juste et démocratique ! Ensemble, faisons chuter les oppresseurs et, nous, opprimés, placons-nous où devons être, à la tête de l'État ! Que vive la République, et que vive la Tasdaal libre !

Ashraf Tahan, extrait du communiqué de la Faeqa

Ashraf Tahan, Président de la Faeqa

Suite à cela, nos estimations nous permettent d'affirmer qu'un tiers de l'armée régulière tasdaalane, soit environ 8000 hommes, a prêté fidélité à la Faeqa, alors que les territoires du nord-ouest, de l'est et du sud-est du pays sont passés sous le contrôle des forces révolutionnaires. Actuellement, la bataille fait rage dans les villes de Bir Deyibah et de Al Mizda, les deux plus grandes villes tasdaalanes en termes de population. Si les populations civiles des grandes villes ont, en majorité, été évacuées vers les campagnes, plus de quatre mille tasdaalans carlomanians, favorables à la révolution, ont été massacrés, hier soir, par l'armée régulière tasdaalane dans les quartiers de Germa et Qwirat, à Remada, ville portuaire au sud du pays. Le Faeqa s'est exprimé ce matin suite à cet acte, qualifié par ceux-ci comme un "crime contre l'humanité", demandant une aide à la communauté internationale, tout en blâmant son inaction et son immobilisme.
La situation tasdaalane actuelle