En tant que Royal-Référendaire, je me dois d'expliquer aux carlomanians les récents événements et les débouchés que nous avons trouvé pour l'Empire de Narois. Il est absolument certain que notre Royaume a pris une place, aux côtés de la Fédération-Unie, dans la résolution du conflit naroisiens.
J'assume la pleine responsabilité de notre décision, et je vais désormais expliquer en détail 1) le déroulement des événements, 2) la position désormais de notre pays dans cette affaire.
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Tout d'abord, j'ai reçu le 20 juin 178 une lettre de la part du dirigeant naroisien, qui venait de prendre la décision inquiétante de suspendre les partis politiques dans son pays. Dans ce document, le Chef de Gouvernement exprimait un certain désespoir quant à la situation de son pays : une parenthèse fasciste venait de se tourner, et des tensions internes et externes menaçaient la stabilité de l'appareil d'État.
Apparemment, avant de nous contacter le dirigeant avait demandé de l'aide à la République d'Ostaria pour sa transition démocratique : cette denière a refusé. J'ai alors pris mon rôle de Royal-Référendaire au sérieux, et j'ai immédiatement contacté Madame Nancy Chapman, Secrétaire d'État de la Fédération-Unie, dans l'objectif d'établir une stratégie viable au sujet de la question naroisienne.
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Nous sommes parvenus à nous entendre malgré nos divergences idéologiques. C'est ainsi qu'après avoir demandé son autorisation expresse à Sa Majesté Solaire Oscar III, j'ai engagé notre pays dans une opération commune avec la Fédération-Unie de maintien de la paix dans l'Empire de Narois. Notre mission était simple : sécuriser ce pays, et aider à la transition démocratique.
Comment ? En y dépêchant une partie de nos forces armées d'une part pour assurer la sécurité territoriale, mais aussi des cerveaux : politistes, juristes, économistes, anthropologues ont aussi pris la mer Narois. C'était une mission d'aide entre deux États, et non une intervention impérialiste comme certains cherchent à le faire croire.
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Cependant, entre temps l'Assemblée Nationale ostarienne a pris la décision de déclarer la guerre à l'Empire de Narois. La situation diplomatique était extrêmement tendue, et nous avons mis directement en oeuvre un canal de communication commun entre la Fédération-Unie, l'Empire de Narois, et le Royaume Fédéral de Carlomania. Nous avons réassuré le soutien carlomanian aux naroisiens face à l'impérialisme ostarien.
Il s'est alors posé la question de la suite : comment organiser la transition démocratique dans ses conditions ? Comment maintenir l'économie d'un État en faillite morale, financière et administrative ? Nous avons alors participé à l'écriture puis signé l'accord international entre la Fédération-Unie, le Royaume Fédéral de Carlomania, la République d'Ostaria et l'Empire de Narois pour une transition démocratique et une sécurisation en Narois. Dans cet accord est prévu un volet économique, au sein duquel je vais m'attarder.
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Il est en effet prévu, sous impulsion de la Fédération-Unie, l'ouverture de l'économie naroisienne aux capitaux étrangers. C'est simplement une mesure nécessaire pour opérer la reconstruction de ce pays, qui a besoin d'investissements plus que jamais et surtout de sortir du tissu corporatiste dans lequel il est actuellement empêtré. Maintenant, sur le rôle de Carlomania dans les négociations : nous avons modéré la Fédération-Unie, et préservé totalement notre souveraineté vis-à-vis de notre allié.
La Fédération-Unie ne voulait pas inclure Ostaria dans la reconstruction, Carlomania a dit qu'elle ne soutenait pas cette revendication. En économie, j'ai porté avec l'Empire de Narois une proposition simple : le Royaume Fédéral de Carlomania ne réclamera uniquement des réparations égales au coût des opérations de maintien de la paix et de transition démocratique en Narois.
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Ces paiements pourront se faire, sous l'égide de leur prochain organe législatif élu démocratiquement, sous une multitude de forme : participation aux capitaux des industries naroisiennes, paiements direct entre les deux États en devises, dette à long-terme, ou encore d'autres possibilités ! J'ai tout mis sur la table, pour surtout apporter à l'Empire de Narois ce dont il a besoin : de l'oxygène en matière économique.
Je ne suis pas maître des marchés, et je ne sais pas comment la situation évoluera à l'avenir. Mais qu'on ne dise pas que Carlomania a été impérialiste sur cette question : nous avons empêché une invasion de Narois par Ostaria. C'est ça, l'anti-impérialisme. La souveraineté carlomaniane a été respectée par notre alliée fédérée et nous sommes à égalité avec tous les autres acteurs dans le pilotage du reste des opérations naroisiennes. Ce sont des faits, et j'espère que nous participeront à l'installation d'une démocratie saine et d'une économie viable dans ce pays.
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C'est d'ailleurs en ce sens que nous aurions refusé que soit abordée la question d'un libre-échange débridé pour Narois, que nous avons refusé l'installation de centre de rééducation à la démocratie dans le pays, proposés par le dirigeant naroisien. Nous prenons notre rôle à cœur, et la force armée est l'amie de Narois, non une force occupante.
Quant aux têtes nucléaires et à impulsion électro-magnétique : oui, dans le cadre des tensions grandissantes avec Ostaria, la Fédération-Unie a souhaité étendre son parapluie balistique en incluant le Royaume Fédéral de Carlomania. Les communistes s'y sont effectivement opposé, mais Angèle Mardy, Vice-Référendaire du Comité Référendaire, s'y est très fortement opposée aussi, en étant au RSD.
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Je travaille désormais de concert avec les institutions de notre Royaume, les forces armées carlomanianes et notre Comité Référendaire pour passer à autre chose. L'État d'Alerte sera levé au bout des quinze jours pour lequel il a été proclamé, et permettra à notre armée d'organiser des exercices militaires nécessaires à notre défense. Les mesures contre les déplacements au sein du territoire et à l'étranger seront quant à elle assouplies sous peu.
Carlomania livre, Carlomania pour la démocratie, Carlomania souveraine.
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