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Passation de pouvoir entre S.S.Ex Reyes et S.S.Ex Guardia

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Favio Macías Reyes
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Enregistré le : mer. 17 juin 2020 21:25

mer. 17 juin 2020 22:10

Favio Macías Reyes, 57 ans, était au pouvoir depuis 12 années désormais, diplomate de formation, il avait su faire parvenir aux carlomanians la légère brise de la paix et de la sérénité au cours de sa double-mandature. Aujourd'hui, il s’apprêtait à quitter l'Esplanade plus d'une décennie après y avoir posé bagages. Si il était heureux, d'enfin, passer le flambeau à un autre, jugeant qu'il avait bien assez rendu service à la nation pour toute une vie, il était néanmoins mélancolique de quitter cet édifice empli d'histoire, où l'on ne dort jamais, ou bien trop peu. Si il aurait intimement préféré laisser sa fonction dans les mains du jeune Villanueva, en qui il avait toute confiance, il était heureux de libérer l'Esplanade au profit de Toma Guardia, dont il appréciait son dévouement envers la nation, qui semblait sans faille. Si ses bagages avaient été transférés au cours de la journée précédente dans sa maison secondaire à Santa Maria, il n'eut néanmoins un instant de répit au cours de cette folle journée protocolaire. Effectivement, il avait passé plusieurs heures à choisir le costume dont il allait se parer lors de la traditionnelle poignée de main avec son successeur sur le parvis de l’Hôtel, qui précédait son départ, et le discours d'investiture de celui qui allait, à son tour, occuper l'Esplanade pour les 6 années à venir.

Favio s'était habillé d'un sublime costume haute-couture réalisé sur mesure par la maison Aegis de Valdivia qu'il affectionnait particulièrement. Il s'agissait d'un costume deux-pièces, de laine et de soie, un bleu roi éclatant, qui était accompagné d'une cravate pourpre, assortie des armes de sa fonction. Il attendait impatiemment l'arrivée de son successeur, en admirant chaque instant les officiers de la Guardia Civil, qui, sabres en main, effectuaient une haie d'honneur dédiée, tant à l'arrivée de Toma Guardia, qu'à son propre départ. Lorsque soudain, un convoi se profila à l'horizon...

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Toma Guardia
Sénateur des Cortès
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Enregistré le : sam. 28 mars 2020 19:24

mer. 17 juin 2020 22:21

L'ancien professeur et conseiller municipal socialiste-démocrate, d'un âge moyen et père de famille avait réussi à conquérir le Palais de l'Esplanade. Engagé dans les sphères du RSD depuis plus de quinze années, que ce soit auprès des Jeunes Progressistes, de la section d'Eralcia ou de fonctions électives et syndicales, le nouveau Royal-Référendaire élu avait un cap clair pour le Royaume : la prospérité et la redistribution. Il avait annoncé que son passage au pouvoir ne durerait que six ans, décision que son entourage - et surtout son parti - n'a pas vraiment appréciée, mais qu'il jugeait nécessaire à la vue des résultats serrés pour affirmer une confiance du peuple en son mandat.

Il avait pris le train de Saternidad, où il était resté ces derniers jours pour préparer avec le RSD, le FR et AE les années à venir. Le Royal-Référendaire avait aussi réalisé une grande visioconférence avec les députés socialistes-démocrates pour les remercier et discuter un peu. Il avait choisi le nom de sa future Vice-Référendaire à cette occasion, jeune et dynamique. Une fois descendu de la gare, on l'escortait vers le Palais de l'Esplanade où allait se dérouler la cérémonie la plus importante de sa vie - après son mariage et les naissances de ses enfants, bien sûr.

Vêtu sobrement d'un costume de travail, arborant en badge le drapeau carlomanian, il avait cette fois laissé la rose dans la cour du RSD. Sa cravate était cyan, et sa barbe taillée à son habitude. Alors qu'il arrivait au Palais, quelqu'un lui expliquait les protocoles avant de lui demander de descendre du véhicule-convoi. Alors qu'il posait pied à terre, il remarquait son prédécesseur et lui adressait un sourire bourré de bienveillance et de respect. Il le saluait de la tête, sortant du convoi et saluant les caméras, souriant, maîtrisant ses gestes au millimètre près. Toma Guardia s'avançait alors vers Favio Macias Reyes, et quand il fut à une distance acceptable, il tendait la main vers celui qui avait dirigé le pays pendant douze années, comme selon la tradition.
Royal-Référendaire de Carlomania

Premier-Secrétaire du Rassemblement des Socialistes et Démocrates

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Favio Macías Reyes
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Enregistré le : mer. 17 juin 2020 21:25

mer. 17 juin 2020 22:29

Celui qui fut durant presque un sixième de siècle, le plus haut représentant du peuple, serra fermement et assurément la main de son successeur, en le regardant dans les yeux quelques instants avant de se tourner vers les journalistes de leur adresser son sourire le plus radieux. Dès la poignée de main achevée, Favio entreprît de descendre les marches du perron de l'Hôtel en saluant d'un geste de la main les journalistes amassés aux abords de ce dernier, sous le crépitement permanent des appareils photos. Il prit alors place au sein de l'une de ses nombreuses voitures, au sein de laquelle sa femme, Elina, l'attendait. Il ouvrit la fenêtre et salua une dernière fois la foule avant de partir, semblerait-il, définitivement, couler des jours heureux grâce à sa retraite bien méritée. La voiture s'éloignait rapidement, jusqu'à disparaître, tandis que le Royal-Référendaire élu, qui s’apprêtait à prendre ses fonctions, voyait le Rei s'approcher de lui, sous une très forte escorte, comme à son habitude. Ce dernier tenait entre ses mains la Constitution de Carlomania, sur laquelle Toma Guardia allait prêter serment.

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Oscar III
Rei de Carlomania
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Enregistré le : dim. 7 juin 2020 19:18

mer. 17 juin 2020 22:46

Sa Majesté Solaire vivait la première passation de pouvoir se déroulant sous son règne, tandis qu'il s'approchait il se rendait petit à petit compte de la fonction qui lui incombait réellement, il était désormais, malgré son jeune âge, le père de la nation, et allait devoir agir comme tel.

Ainsi, sous le regard de tout une Nation, tout un peuple, en admirant l'immense foule massée à perte de vue au delà des grilles de l'Hôtel de l'Esplanade, il s'avança sur le perron de ce dernier jusqu'à faire face à Toma Guardia. Conformément à la coutume, il lui ordonna expressément de s’agenouiller, et de poser sa main sur le livre qu'il tenait fermement entre ce main. Après cela, le Rei demanda au futur Royal-Référendaire, de répéter après lui la proclamation de serment :


Je jure, et assure la nation, en ce jour béni, de respecter, faire respecter et de protéger la Constitution du Royaume Fédéral de Carlomania, rédigée par nos pères. Je jure d'assumer, dignement, 6 années durant, ma charge de représentant de la nation auprès de son père, Sa Majesté Solaire, le Rei Oscar III de Carlomania. Puisse le Royaume et son Rei perdurer aussi longtemps que le monde perdurera !

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Toma Guardia
Sénateur des Cortès
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mer. 17 juin 2020 22:53

Après avoir serré longuement la main de son prédécesseur, salué les appareils photos pour remplir les journaux carlomanians, Toma se rappelait immédiatement la suite de la cérémonie et reprit rapidement un air sérieux. Il regardait la lourde escorte royale accompagnait le Rei se rapprocher de lui, et regardait, souriant le jeune Rei - en prenant évidemment bien soin d'éviter de fixer ses yeux. Sur le perron, on lui demandait de s'agenouiller. L'homme posait alors un genoux à terre, et sa main gauche d'une légère façon pour ne pas gêner, déstabiliser celui qui tenait le livre, sur la Constitution du Royaume de Carlomania.

Le Royal-Référendaire élu prononçait alors, selon la tradition et les dires du Rei, le serment référendaire, en répétant les mots du souverain :

Je jure, et assure la Nation, en ce jour béni de respecter, faire respecter et de protéger la Constitution du Royaume Fédéral de Carlomania, rédigée par nos pères. Je jure d'assumer dignement, six années durant, ma charge de représentant de la nation auprès de son père, Sa Majesté Solaire, le Rei Oscar III de Carlomania. Puisse le Royaume et son Rei perdurer aussi longtemps que le monde perdurera.
Royal-Référendaire de Carlomania

Premier-Secrétaire du Rassemblement des Socialistes et Démocrates

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Oscar III
Rei de Carlomania
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Enregistré le : dim. 7 juin 2020 19:18

mer. 17 juin 2020 23:06

Le Rei fit signe au nouveau Royal-Référendaire de se relever un fois son serment proclamé, il le félicita chaleureusement, et lui serra la main avant de rejoindre, à nouveau, sa voiture, reprenant aussitôt le chemin du Palacio Real Solar, tandis que Toma Guardia entreprit alors de débuter son discours d'investiture sur le perron de l'Hôtel de l'Esplanade, son nouveau lieu de vie et de travail.

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Toma Guardia
Sénateur des Cortès
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Enregistré le : sam. 28 mars 2020 19:24

mer. 17 juin 2020 23:11

Après s'être relevé et avoir serré la main du Rei, souriant, le désormais Royal-Référendaire de Carlomania se tournait pour faire face aux caméras et journalistes devant lui. Ses prochains mots allaient être retransmis en direct partout dans le pays, alors il les avait choisit avec précaution. Sa femme sortait alors elle aussi du convoi, rejoignant le Royal-Référendaire sur le perron et lui déposant un baiser sur le front avant de se placer en arrière-plan, lui ayant confié des notes pour son discours. Une musique débutait en fond, laissant une pause aux journalistes présentant leurs journaux à la télévision et à tout le monde de se replacer. Après ces quelques instants où Toma reprenait le contrôle complet de sa respiration et regardait droit devant lui, le dirigeant carlomanian débutait son discours d'investiture avec une voix maîtrisée et rythmée, sans hésitation aucune :
“Mes chers compatriotes,

Je me tiens ici, aujourd’hui, plein d’humilité devant la tâche qui nous attend, reconnaissant de la confiance que vous m’avez accordée, conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres, mes prédécesseurs. Je remercie le Royal-Référendaire Macias Reyes pour avoir servi notre pays, ainsi que sa générosité, la coopération qu’il a déployée pendant toute cette transition.

Cinq carlomanians ont désormais prêté le serment de servir notre pays comme Royal-Référendaire. Les mots ont été prononcés alors que qu’irriguait notre Royaume les eaux de la prospérité et que reposaient les eaux de la paix. Pourtant, de temps à autre, ce serment est prononcé alors que les nuages s’amoncellent et que les tempêtes font rages. Dans ces moments, Carlomania n’a pas simplement continué grâce au talent ou à la vision de ceux qui sont haut-placés, mais parce que nous, le peuple, avons gardé foi dans les idéaux de nos prédécesseurs, et sommes restés fidèles à nos institutions.

Ainsi en a-t-il été. Ainsi doit-il en être pour cette génération de carlomanians.

Il est entendu maintenant que notre société n’est pas la meilleure qu’elle peut être. Notre pays fait face à un grand défi qu’est la gestion de milliers d’âmes cherchant refuges dans nos terres, en guerre contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est sérieusement inégalitaire, affaiblie par cet état de fait, conséquence de l’avidité et de l’irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à prendre les choix, difficiles, et à préparer notre pays pour une nouvelle ère. On a perdu des logements, on a détruit des emplois, fermé des entreprises. Notre système de santé est à bout de souffle, parfois trop coûteux pour des carlomanians qui aujourd’hui se refusent aux soins. Nos écoles laissent de côté trop d’enfants, de jeunes, et chaque jour une nouvelle preuve de ce que la façon dont nous utilisons l’énergie renforce à la fois nos adversaire par la dépendance pétrolière, et menace notre planète.

Voilà les signes de la crise, tels que les reflètent données et statistiques. Moins mesurable mais non moins profond est le minage de la confiance dans tout notre pays, la peur tenace que le déclin de Carlomania est inévitable, la peur de devoir dire à la prochaine génération qu’elle devra viser moins haut que nous.

Aujourd’hui, je vous dis que le défis qui nous attendent sont réels. Ils sont graves et ils sont nombreux. Ils ne seront pas facilement, ni rapidement relevés. Mais sache-le, ô Carlomania : ils seront relevés.

En ce jour, nous nous rassemblons parce que nous avons choisi l’espoir plutôt que la peur, l’unité tendue vers un but commun plutôt que le conflit et la discorde.

En ce jour, nous proclamons la fin des rancunes mesquines et des promesses non-tenues, des récriminations et des dogmes éculés qui ont trop longtemps étranglé notre politique.

Nous sommes une nation ancienne, expérimenté par des siècles d’Histoire. Mais pour citer les Écritures de notre foi commune, il est temps de “faire disparaître ce qui était de l’enfant”. Il est temps de réaffirmer notre force de caractère, de choisir une histoire meilleure, de porter ce cadeau précieux, cette noble idée transmise de génération en génération : la promesse obtenue du Sort que nous sommes tous égaux, tous libres et méritons tous une chance d’aspirer à la plénitude du bonheur.

En réaffirmant la grandeur de notre Nation, nous comprenons que la grandeur n’est jamais donnée. Elle doit être gagnée. Notre chemin n’a jamais fait de raccourcis et de résignation pour nous, carlomanians et carlomanianes. Cela n’a pas été le chemin des timorés, de ceux qui préfèrent l’oisiveté au travail ou ne recherchent que les plaisirs de la richesse et de la gloire. Non, cela a été le chemin de ceux qui prennent des risques, qui agissent, de ceux qui font des choses : certains que l’on a célébrés, mais le plus souvent d’hommes et de femmes ayant oeuvré dans l’obscurité pour notre réussite collective, qui nous ont guidés sur les chemins accidentés de la prospérité et de la liberté.

Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions, traversé les eaux, établit de véritables coeurs en quête d’une vie sereine.

Pour nous, ils ont sué sang et eau, unifié notre archipel, enduré la morsure de la sécheresse et labouré la terre dure.

Pour nous, ils se sont battus et sont morts, dans des endroits aussi divers que [insérer scènes de guerres auxquelles carlomania a participé].

Encore et encore, ces hommes et femmes ont lutté, se sont sacrifiés et se sont usé les mains au travail pour que nous puissions vivre une vie meilleure. Ils ont vu dans notre Royaume plus que la somme de nos ambitions individuelles, pkus que toutes les distinctions de naissance, de richesse ou de clan.

C’est le chemin que nous continuons à emprunter aujourd’hui. Nous demeurons l’un des pays les plus puissants et prospère de notre planète. Nos travailleurs sont parmis les plus productifs que la nature ai pu enfanter, nos biens et nos services sont demandés au travers du monde. Nos capacités sont immenses. Mais le temps où nous résistions au changement, où nous protégions des intérêts étriqués et repoussions les décisions déplaisantes, ce temps est assurément terminé. Dès aujourd’hui nous devons nous reprendre, nous secouer et nous remettre à construire Carlomania.

Car où que nous regardions, il y a du travail à abattre. L’état de notre économie appelle à une action audacieuse et rapide, et nous agirons, non seulement pour créer de nouveaux emplois mais pour jeter les bases d’une nouvelle croissance. Nous construirons les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui irriguent notre commerce et nous relient. Nous rendrons sa place à la science et exploiterons les merveilles de la technologie pour améliorer la qualité des soins de santé et abaisser leur coût. Nous maîtriserons le soleil, le vent, l’atome pour alimenter nos voitures et faire tourner nos entreprises. Et nous transformerons nos écoles, lycées, universités pour répondre aux exigences d’une nouvelle ère. Tout cela, dépend d’un nouvel élan pour notre Royaume. Et cet élan, ensemble, il est temps de l’engager.

Certes, certains s’interrogent sur l’étendue de nos ambitions, laissent entendre que notre système ne peut pas supporter trop de grands projets. Ils ont la mémoire courte. Car ils ont oublié en effet ce que ce pays a déjà accompli, ce que des hommes et des femmes libres peuvent accomplit lorsque l’imagination rejoint le bien commun, et la nécessité, le courage.

Ce qui échappe aux cyniques et que le sol s’est dérobé sous eux, que les vieilles querelles politiques qui nous consument depuis si longtemps sont dépassées. La question que nous posons aujourd’hui n’est pas de savoir si notre gouvernement est trop large ou trop resserré, mais s’il fonctionne, s’il aide les familles à trouver des emplois décemment rémunérés, des soins à leur portée, une retraite digne. Si la réponse est oui, nous avons l’intention de continuer. Si la réponse est non, et bien ce sera la fin de ces programmes. Et ceux d’entre-nous qui gèrent les carls publics devront rendre des comptes, pour dépenser sagement, changer les mauvaises habitudes et travailler au grand jour, parce que ce n’est qu’ainsi que nous pouvons restaurer la confiance cruciale entre un peuple et son gouvernement.

La question n’est pas non plus de savoir si le marché est une bonne chose ou une mauvaise. Sa capacité à générer de la richesse et à étendre la liberté est sans égale, mais la situation criante qui nous appelle aujourd’hui, a rappelé que sans un oeil attentif, le marché peut échapper à tout contrôle et que la nation ne peut pas prospérer quand elle ne donne qu’à ceux qui sont prospères. Le succès de notre économie a toujours, a toujours dépendu non seulement de l’importance de notre PIB, mais aussi de l’étendue de notre prospérité, de notre capacité à offrir une chance à toute bonne volonté. Pas par charité, mais bien car c’est la voie la plus sûre vers notre bien commun.

Pour ce qui est de notre défense commune, nous refusons de faire un mauvais choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos ancêtres, confrontés à des périls que nous ne pouvons imaginer aujourd’hui, ont élaboré nos institutions respectueuses des Droits de l’Homme et de la liberté individuelle : des institutions qui se poursuivent dans le sang des générations.

Ces idéaux éclairent toujours le monde par notre lumière solaire, et nous n’y renoncerons pas par opportunisme. Ainsi, à tous les autres peuples et gouvernements qui nous regardent aujourd’hui, des plus grandes capitales au petit village où naquit ma mère, sachez que Carlomania est l’amie de chaque nation et de chaque homme, femme et enfant qui aspire à un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts encore une fois à ouvrir le chemin.

Rappelez-vous que les générations précédentes ont tenu tête aux nationalistes et réactionnaires, non par les seuls missiles et chars, mais aussi grâce à de solides relations internationales et des convictions fortes. Ils ont compris que notre puissance ne nous protège pas seule, ni ne nous donne le droit d’agir à notre guise. Ils savaient que notre puissance grandit de son usage prudent, que notre sécurité émane de la justesse de notre cause, de la force de notre exemple, des qualités pondérantes d’humilité et de retenue qui nous caractérisent.

Nous sommes les gardiens de cet héritage. Guidés une nouvelle fois par ces principes, nous pouvons affronter ces nouvelles menaces qui exigent un effort encore plus important, davantage de coopération et de compréhension entre les nations. Nous commencerons par sortir les armées de Carlomania des théâtres de conflits dans lesquelles elle est enlisée. Avec nos vieux amis et anciens ennemis, nous travaillerons inlassablement à réduire la menace nucléaire et de destruction massive dans le monde, nous élaborerons un véritable projet pour repousser le spectre du réchauffement climatique de la planète. Nous ne présenterons pas d’excuses pour notre mode de vie, ni n’hésiterons à le défendre, et à ceux qui tentent d’atteindre leurs buts en semant la terreur et en massacrant des innocents, nous disons aujourd’hui que notre détermination est plus forte et ne peut être brisée, vous ne pouvez pas nous vaincre et nous vous battrons.

Car nous savons que la mosaïque de notre héritage est une force et non une faiblesse. Nous sommes une nation de toutes les religions, de tous les non-croyants. Nous sommes issus de plusieurs cultures, plusieurs langues venu des quatre coins de la planète par notre positionnement au sein des flux mondiaux, et parce que nous avons goûté à l’amertume de la guerre et de la discrimination, que nous sommes sortis plus forts et plus unis de ces épreuves, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines finiront par disparaitre, que les frontières tribales seront bientôt dissoutes, qu’à mesure que le monde devient plus petit, notre humanité commune se révélera, et que Carlomania doit jouer son rôle en ouvrant la voie à une nouvelle ère de paix.

Au monde eibadiste, nous cherchons une nouvelle façon d’avancer fondée sur notre intérêt mutuel et notre respect commun. Aux dirigeants à travers le monde qui veulent semer le conflit ou imputent les maux de leur société à l’Occident, sachez que votre peuple vous jugera sur ce que vous pouvez construire et non sur ce que vous détruisez. À ceux qui s’accrochent au pouvoir par la corruption, la tromperie et en réduisant la contestation au silence, sachez que vous êtes du mauvais côté de l’Histoire. Mais que nous tendrons la main si vous voulez desserrer votre étau.

Aux peuples des pays pauvres : nous vous promettons de travailler à vos côtés pour que vos fermes s’épanouissent et que coulent des eaux propres, d’alimenter les corps affamés et de nourrir les esprits assoiffés. Et aux nations comme la nôtre qui jouissent d’une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre de rester indifférents à la souffrance au-delà de nos frontières, que nous ne pouvons pas non plus consumer toutes les ressources du monde sans nous soucier des conséquences. Car le monde a changé, et nous devons évoluer avec lui.

Quand nous regardons le chemin qui nous attend, nous pensons avec gratitude et humilité à tous ces courageux carlomanians qui, en ce moment même, patrouillent dans les déserts et montagnes reculés. lls ont quelque chose à nous dire aujourd’hui, tout comme les héros qui reposent dans nos cimetières de guerre et qui murmurent à travers les âges. Nous leur rendons hommage non seulement parce qu’ils sont gardiens de notre liberté mais parce qu’ils incarnent l’esprit du service public, la volonté de trouver un sens dans quelque chose de plus grand qu’eux. Et en ce moment même, un moment qui définira une génération, c’est précisément cet esprit qui doit tous nous habiter.

Car quoi qu’un gouvernement puisse et doive faire, en fin de compte, c’est sur la foi et la détermination du peuple carlomanian que repose cette Nation. C’est la bonté d'accueillir un étranger chez soi quand les digues cèdent, le désintéressement des travailleurs qui préfèrent travailler moins que voir un ami perdre son emploi, qui nous permer de surmonter les heures les plus sombres. C’est le courage du pompier qui se précipite dans un escalier enfumé, mais aussi la volonté d’un parent d’élever un enfant, qui en définitive décide de notre sort à tous.

Les défis qui nous attendent sont peut-être nouveaux. Les instruments avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais ces valeurs dont dépendent notre succès, l’ardeur du travail et l’honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, tout cela est ancien. Tout cela est vrai. C’est ce qui a fait la force tranquille du progrès au fil de notre Histoire. Ce qu’il faut, aujourd’hui, c’est revenir à ces vérités. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est une nouvelle ère de responsabilité, la reconnaissance, chez chaque carlomanian, des devoirs que nous avons envers nous-mêmes, notre pays et le monde, des devoirs que nous n’acceptons pas à reculons mais que nous saisissons volontiers, sachant bien qu’il n’y a rien qui satisfait plus l’esprit, qui ne forge plus la personnalité, que de nous donner complètement à une tâche difficile.

C’est le prix et la promesse de la citoyenneté.

C’est la source de notre confiance, savoir que le Sort nous demande de définir à un destin incertain.

C’est la signification de notre liberté et de notre foi, c’est la raison pour laquelle les hommes, femmes et enfants de toutes les races et toutes les religions peuvent partager les célébrations sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père, il y a moins de 60 ans, n’aurait pas pu se marier et n’a jamais pu vivre, se vivre, peut se tenir devant vous pour prononcer un serment des plus sacrés aujourd’hui.

Marquons donc ce jour du souvenir, de qui nous sommes et de tout le chemin parcouru. Dans l’année de la naissance de Carlomania, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes serrait près de feux de camps mourrants sur les berges d’une rivière gelée. La capitale était abandonnée. L’ennemi avançait. La neige était teinte de sang. Au moment où l’ennemi serait sur le point de nous renverser, ce groupe de patriotes se souviennent de nous et de nous idéaux. Qu’ils prennent les armes et sauvent notre Royaume. Que l’on dise au monde à venir, qu’au coeur de l’hiver, quand seuls l’espoir et la vertu avaient survécu, la ville et le pays confrontés à un danger commun, y ont fait face.

Carlomania, face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, bravons nous aussi les courants glacés, et affrontons les tempêtes qui surgiront. Que les enfants de nos enfants puissent dire que quand nous avons été éprouvés, nous avons refusé que le chemin s’arrête, que nous n’avons pas rebroussé chemin ni faibli, et qu’avec les yeux fixés sur l’horizon et par la grâce du Sort, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté pour le remettre aux générations futures.”

Après avoir terminé son discours, il prit à nouveau une pause, puis saluait les caméras, toujours souriant. Il descendait ensuite modestement du perron pour rejoindre ses enfants qui sortaient eux aussi du convoi, pour continuer le reste de sa journée qui allait principalement se constituer d'une visite de son nouveau lieu de vie, de travail, à lui et à sa famille.
Royal-Référendaire de Carlomania

Premier-Secrétaire du Rassemblement des Socialistes et Démocrates

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