Couronnement du Rei Oscar III

[Oscar III]

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Abbaye de San Diego16 juin 190_______________________________________________

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Leurs Altesses Royales, Membres de la Sainte Maison Linares ainsi que leurs conjoints,

Les Très Illustres Ducs et Duchesses du Royaume,
Les Illustres Membres de la Noblesse Royale,
Leurs Majestés Ducales, Haut-Duc, Ducs et Duchesses du Haut-Duché de Valrya,

Sa Sérénissime Excellence le Royal-Référendaire ainsi que ses prédécesseurs,
Leurs Excellences, Membres du Conseil-Référendaire de Sa Majesté Solaire,
Son Excellence le Haut Gouverneur de la Principauté de Realio,

Leurs Majestés Royales et Impériales, cheffes des États étrangers, ou leurs Représentations,
Les Très Honorables Chefs des États étrangers, ou Leurs Honorables Émissaires,
Leurs Excellences les Ambassadeurs, les Consuls et les Référents,

Son Excellence l’Électeur d’Assemblée du Tiers-État,
Les Honorables Sénateurs Royaux,

Sa Sainteté le Magister Autem Crucis,
Monseigneur l’Électeur du Saint-Concile,
Messeigneurs les Cardinaux,

Les Très Honorables Juges à la Cour Suprême,

Les Glorieux Généraux de l’Armée Royale de Sa Majesté Solaire,

sont conviés à la cérémonie de sacre et de couronnement de Sa Majesté Royale le Rei de Carlomania, Oscar III Linares, 84ᵉ Souverain de l’Archipel et Unique Représentant du Sort parmi les hommes.

[Enéa de Corçienda y Ruiz]

La Duchesse d'Isla Sola avait reçu il y a quelques jours l'invitation à la cérémonie de sacre et de couronnement de Sa Majesté Royale le Rei de Carlomania, Oscar III Linares. C'était donc d'une grande évidence qu'Enéa avait fait savoir qu'elle serait présente pour cette grande cérémonie. Cela était une cérémonie de grande importance d'habitude, mais cette fois, elle avait un caractère encore plus important, car cela était sa première représentation officiel en dehors de son Duché d'Isla Sola.

Le matin du couronnement, la Duchesse prit sous escorte la direction de l'aéroport afin de monter dans l'avion qui ira la conduire jusqu'au lieu de la cérémonie. Après quelques minutes de vols, elle atterrit à l'aéroport de la capitale Carlomanienne et fut une nouvelle fois escortée jusqu'à un palace afin de se préparer avant la cérémonie du sacrement. À l'issue de plusieurs heures de préparations, la Duchesse Enéa était prête pour aller au couronnement du Rei Oscar III. En sortant du palace, elle fut applaudie et saluée par de nombreux habitants de la capitale auxquels elle leur adressa un simple sourire pour ne pas laisser son stress apparaître devant les citoyens.

En arrivant sur les lieux, une très dense foule était réunie devant les écrans géants pour tenter d'apercevoir le futur Rei de Carlomania ainsi que toute la noblesse du Royaume ou de l'étranger. C'est sous de grands applaudissements qu'Enéa fut accueilli par la foule qu'elle salua de la main avant de prendre la direction de l'Abbaye en compagnie de sa maman.

[Pietro Farinacci]

Le Général Pietro Farinacci, ambassadeur du Dux auprès du Rei de Carlomania depuis déjà plusieurs années, avait revêtu son uniforme de l'armée constantine pour assister au sacre du nouveau Rei de Carlomania. Accompagné de son épouse, il entra dans le palais Royal Solaire, où il fut guidé vers l'Abbaye San Diego, où devait se tenir le couronnement. Il s'installa aux côtés des nombreux diplomates de toutes nationalités présents, saluant quelques uns d'entre eux.

[Ladislao Borghese]

Quelques minutes à peine après son homologue, on vit arriver à pied un homme vêtu d'une soutane noire aux contours violets. Le Nonce Apostolique, représentant du Grand Pontife et du Saint-Concile auprès du Royaume de Carlomania, entra dans le palais royal puis dans l'abbaye où il s'inclina par respect pour le Sort, même si cette abbaye n'était pas une abbaye de la même religion que celle de l'Archevêque. Il s'installa ensuite auprès des autres diplomates déjà présents, discutant notamment avec l'ambassadeur constantin.

[Max von Stilberg]

La Landgrave de Nosrfallen, qui venait de fêter ses 94 ans, n'avait pas pu faire le déplacement jusqu'à Carlomania pour rendre hommage au nouveau Rei lors de son couronnement. C'est donc le dernier de ses enfants, son unique fils et héritier Max von Stilberg, qu'elle envoya pour le représenter, accompagné de sa femme.

C'est dans une voiture aux couleurs de leur pays que les deux époux arrivèrent au Palais Royal. Saluant les personnes présentes, ils s'avancèrent vers l'intérieur du palais où on les guida vers l'abbaye. Ils prirent place parmi les têtes couronnées étrangères qui avaient fait le déplacement.

[Fernando Láñez]

Une voiture s'arrêta devant les grilles du Palais Royal. Aussitôt, un homme en sortit avec un marchepied qu'il plaça devant la portière arrière. Il ouvrit ensuite la portière et Fernando Láñez en sortit, aidé d'une canne, suivi de son épouse. Le Duc d'Induraino était suivi par toute sa famille, invitée elle aussi au sacre du nouveau Rei. Celui qui venait de fêter ses 50 ans à la tête du duché d'Induraino entra, au bras de sa femme, dans la cour du palais royal, après avoir salué quelques spectateurs. Une fois à l'abri des regards, le vieux duc fut installé dans une chaise roulante jusqu'à un couloir parallèle à l'abbaye où devait se dérouler le couronnement. Encore à l'abri des regards, il se remit en marche vers l'abbaye, où il entra par la porte du fond. De là, il marcha lentement au milieu de la nef, saluant au passage quelques amis, nobles ou pas, puis il s'installa à la place qui lui avait été attribuée, où il attendit, entouré de sa famille, l'arrivée du Rei.

[Louis II]

Ce fut dans un calme plutôt relatif que la voiture arborant les drapeaux royaux Akadien s'arrêta en face des grilles de l'Abbaye de San Diego, alors qu'un des chauffeurs quitta les véhicules pour ouvrir la porte arrière afin de permettre au Roi d'Arkadia de quitter le véhicule.


Louis impassible avec un visage plutôt neutre salua d'un coup la foule qui était rassemblée en face de l'imposante église, puis retira les lunettes de soleil qu'il arborait pour les donner à son aide de camp qui lui ouvrit le chemin vers les portes de l'Abbaye, saluant alors le religieux a l'entrée chargée d'accueillir les personnalités, le Roi Louis se montra plutôt aimable avant de le saluer de la tête pour ainsi mettre fin à la discussion et pénétrer dans le bâtiment.

Marchant le long de la nef, le Roi salua les quelques personnes le saluant avant de rejoindre l'espace réservée au chef d'État étranger, de là il s'installa confortablement à sa place avec derrière lui son aide de camp, dans l'attente du début de la cérémonie.

[James McCarthy]

L'ancien Président James McCarthy avait été choisi par la Présidente Chapman afin de représenter la Fédération-Unie à l'occasion du couronnement du Roi Oscar III. Six ans après la fin de son second mandat à la tête de la première puissance mondiale, James McCarthy avait fait preuve d'une grande discrétion. En retrait de la vie politique, il ne réagissait plus qu'à de rares occasions sur les réseaux sociaux. Son quotidien était désormais rythmé entre ses 3 passions : la chasse, la pêche et les barbecues dans son ranch rochesterien. Loin des caméras, il recevait encore beaucoup de personnalités qu'il appréciait ainsi que sa famille. Il profitait donc, aux côtés de son épouse Margaret, d'une retraite bien méritée. Pour autant, lorsque sa successeure lui demanda d'assister en son nom à la cérémonie carlomaniane, James accepta immédiatement. C'était pour lui un honneur que de pouvoir continuer à servir son pays.

L'ancien Président et sa femme firent le trajet de Sun Valley jusqu'à Valdivia à bord d'un avion de la flotte présidentielle fédérée. Un long vol qui permit au Vieux Lion de se remémorer les nombreux vols qu'il avait pu faire à bord de l'avion communément appelé "Air Force One" lorsque le Président est à bord. Mais cette fois-ci, c'est en tant qu'ancien Président qu'il faisait le déplacement. Une fois le sol carlomanian foulé, le couple McCarthy monta à bord d'une limousine blindée, à l'image de la "First Car", afin de se rendre à l'Abbaye de San Diego, sous bonne escorte.

Le convoi fédéré arriva une vingtaine de minutes plus tard sur place. James et Margaret scrutèrent autour d'eux afin de voir si des visages leur seraient familier, en vain. Ils affichèrent malgré tout un large sourire car heureux d'être présent dans ce pays allié de la Fédération-Unie pour une occasion si importante. James se remémora le couronnement de l'Empereur Victor Ier du Saphyr auquel il avait assisté en tant que Président de la Fédération-Unie en l'an 176. Il avait ouï que ce dernier serait de la partie et espérait pouvoir échanger avec lui avant le début de la cérémonie. En attendant, l'ancien Président McCarthy et son épouse entra dans la magnifique Abbaye et prirent place en saluant poliment les invités déjà présents.

[Victor Ier]

Le convoi impérial affrété par l'ambassade saphyrienne, qui arborait les étendards impériaux et princiers, fit route dans la capitale jusqu'à arriver au lieu où se déroulait la cérémonie. La voiture principale s'arrêta devant l'entrée de l'Abbaye, et des gardes du corps sortirent des véhicules du tête pour sécuriser les environs, tandis que l'aide-de-camp ouvrait la portière arrière. L'Empereur Victor en sortit dans le même uniforme cérémoniel et mit sa casquette de Commandant Suprême, avant de se retourner et de prendre à nouveau dans ses bras Son Altesse Impériale et Royale le Prince Erik, Roi des Îles du Nord. Il prit ensuite la main de son épouse qui sortit à son tour de la voiture, dans une magnifique robe blanche parsemée de fleurs bleus d'un grand couturier lysennien, ornée de la broche en saphir de sa belle mère, Helena, et sa chevelure blonde couronnée d'un diadème en argent doré. Un bras tenant son fils, son autre main tenant celle de l'Impératrice, les trois marchèrent lentement et solennellement jusqu'à entrer dans l'Abbaye.

Ils saluèrent les autres dignitaires et les religieux présents, Jeanne tentant de mettre à profit son apprentissage du féroen et Victor profitant de sa bonne connaissance de la langue pour saluer dans des formules pompeuses certains nobles locaux dans un féroen qui n'était altérée que de son accent très prononcé de norskien - sous les rires de son fils, amusé par les sonorités de la langue féroenne.
Pendant que Jeanne allait à la rencontre de l'ambassadeur de Lysennie, du fils de la Landgrave de Norsfallen qu'elle avait déjà croisée lors de réunions mondaines de l'aristocratie de l'Union Phoécienne, puis alla parler à d'autres nobles et représentants étrangers en sa qualité de représentante de son père, le Roi des Lysenniens. L'Empereur Victor, lui, continua à saluer d'autres dignitaires de son côté et s'arrêta pour serrer la main de l'ancien Président fédéré, James McCarthy, et lui présenter son fils, le Prince Erik, qui lui bredouilla un petit "Hello, Mistew Pwesident" que son père lui avait appris, ne manquant pas de le faire sourire.
Il salua également le Roi Louis, permettant à son fils et à son épouse de converser cordialement avec son beau-frère et ami. Erik paraissait déçu de voir que Louis n'avait pas amené le Prince Michael, son cousin et son camarade de jeu occasionnel, mais il salua tout de même son oncle, qu'il trouvait très classe avec son costume et ses lunettes d'aviateur.

Ils prirent tous les trois place à la tribune d'honneur, où ils avaient leurs sièges attitrées. De là, l'Empereur était prêt à scruter la cérémonie dans ses moindres détails. Victor était très curieux de voir un couronnement depuis une autre place que le trône. Il voulait également voir à quoi ressemblait un couronnement royal, religieux qui plus est, probablement assez distinct du couronnement impérial et séculier auquel ont droit les Empereurs saphyriens dans leur Palais.
Quant au Prince Erik, il était aussi excité qu'un enfant de son âge pouvait l'être à une grande occasion et après avoir passé des heures interminables dans l'avion et en voiture. Il était plutôt d'une nature timide, comme son père, mais à deux, leur complicité suffisait à les extrovertir, pour le plus grand plaisir de la mère, Jeanne, qui riait en les voyant s'amuser à deux. Victor encouragea Erik à saluer tous les dignitaires qui passait en utilisant le bon prédicat, et se prit à chatouiller son fils dont les rires résonnaient dans l'Abbaye, à lui faire avec son épouse des grimaces qu'il aurait mieux valut éviter de faire en public pour amuser le bambin, ou encore à le chatouiller en l'embrassant sur la joue avec sa barbe pendant que Jeanne s'amusait à mettre la casquette de Victor sur la petite tête d'Erik. Victor avait habituellement plus de tenue, mais il faisait des entorses à son style pour profiter autant qu'il le pouvait de son rôle de père.

Victor reprit toutefois un air solennel peu de temps avant que le couronnement commence. Il installa son fils sur son siège attitré - légèrement surélevée pour qu'il puisse profiter de la cérémonie - et lui donna sa petite casquette, miniature comme l'uniforme, tout en lui disant de rester bien sage. Père et fils s'imitèrent, les jambes croisés, leur couvre-chef sur les genoux, les mains posées dessus, à attendre que la cérémonie débute.

[Thera De]

En retard, la Sénatrice aux Cortez la plus influente - en raison de son groupe le plus nombreux dans l'hémicycle - arrivait elle aussi au couronnement du nouveau Rei. Vêtue simplement d'un tailleur, accompagnée du Sénateur de la Fédération-Unie Ben Wyatt, elle s'était faite discrète et participait aux festivités en discutant avec quelques collègues.