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Arena Ciudad de Soler

Maire :
Population : 5 321 020 hab.
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Consolación Pellegrini
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mar. 21 avr. 2020 17:03

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Arena Ciudad de Soler

Capacité : 22 500 personnes
Construction : 155
Usages : Concerts, spectacles, sports (basketball, lucha libre, handball...), meetings

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Consolación Pellegrini
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mar. 21 avr. 2020 18:34

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Meeting de Consolación Pellegrini à Soler (21/04/176)

•••••••••••••••••••••••••••••

Pour le tout premier meeting de sa campagne, l'ALCO avait décidé de voir les choses en grand, en remplissant l'une des plus grandes salles du pays : l'Arena Ciudad de Soler. Le pari était plutôt réussi, puisque moins d'une centaine de sièges demeuraient libre à la fermeture des portes. C'était un grand succès pour le parti conservateur qui voulait ainsi marquer les esprits. Si la capitale d'Isla Sola était plutôt favorable aux partis de droite, le mouvement avait toutefois fait l'effort d'affréter des bus de tout le pays avait que tout le monde ait la chance d'assister à ce meeting d’inauguration de la campagne.

Après que divers cadres du parti ainsi que des militants locaux de l'ALCO ont pris la parole, c'est Consolación Pellegrini, présidente du mouvement et candidate à l'élection royale, à la Préfecture d'Isla Sola et à la circonscription de Soler, qui prit la parole sous les acclamations des militants, sympathisants et indécis présents dans la salle.


Chers amis,

Je suis tellement heureuse de me présenter aujourd'hui devant vous ! Oui, heureuse d'être la porte-étendard de notre parti au scrutin royal, mais aussi à notre préfecture et à notre circonscription. Isla Sola et Soler, je ne les ai jamais quittées. Je suis amoureuse de Soler, ce n'est donc pas par hasard que j'ai plaidé auprès du bureau national de l'ALCO pour que le meeting d'ouverture se déroule en ces lieux. J'apprécie tellement la beauté de notre architecture, qui conjugue modernité et et vestiges de l'histoire carlomaniane, s'harmonisant parfaitement avec notre environnement naturel. J'apprécie également la simplicité, l'ouverture d'esprit et la chaleur des Solerians. Et enfin, naturellement, je suis une férue du patrimoine culturel de notre métropole. Autant de choses qui font, à mon sens, de Soler une belle représentation de la richesse de Carlomania à tous les points de vu !

• Ovation de l'ensemble du public •

Et cette fierté d'être Carlomanians, cette volonté de préserver tous les liens qui nous unissent, quelle que soit notre provenance socio-culturelle, religieuse et géographique, l'ALCO souhaite à tout prix qu'elle s'illustre à travers le projet politique que nous défendons. Oui, nous portons un projet 100% carlomanian, qui porte à merveille les valeurs qui nous sont propres : unité, sécurité, fierté, liberté et progrès. Notre nation a connu la guerre, les agressions extérieures et les désordres internes. Aujourd'hui, nous avons retrouvé la stabilité que nous méritons. Nous devons le respect et la reconnaissance à tous ceux qui ont œuvré à ce retour en force de Carlomania. Mais aujourd'hui, il est temps de passer à la vitesse supérieure. Notre pays souffre encore des inégalités sociales, d'un contexte sécuritaire amendable, d'une économie qui doit se moderniser tout-en n'éconduisant pas les plus fragiles d'entre nous ou encore d'un système de santé dont la réforme est impérieuse. Et ces problématiques, nous allons les aborder drastiquement et consciencieusement !

• Applaudissements •

Parlons un peu de développement économique. La vision de l'ALCO se fonde sur le postulat malheureusement défavorable à notre nation : nous affichons un retard conséquent en matière de compétitivité économique par rapport à la majorité des pays de Phoécie continentale. C'est un fait. Nous subissons logiquement la concurrence, parfois déloyale, de l'Union Phoécienne et des géants émergents. L'un des défauts majeurs de notre économie est justement qu'elle demeure encore trop dépendante des importations, nos secteurs d'activité clés ne peuvent s'approvisionner sur la production nationale car elle est soit archaïque, soit inexistante, soit les deux. Pour résister au rouleau compresseur de la mondialisation émanant de la doctrine néolibérale de nos concurrents, l'ALCO prône le retour de notre souveraineté économique. Produire carlomanian, acheter carlomanian et consommer carlomanian, voilà la solution.

• Applaudissements •

L'ALCO veut reconstruire et protéger l'industrie nationale, développer les services publics, soutenir les entreprises qui s'engageront dans ce projet de patriotisme économique et rééquilibrer le rapport de force entre les entreprises dominantes et le reste du tissu économique. Et tout cela, nous voulons le faire sans jamais avoir recours à quelconque cure d'austérité. Car contrairement à ce que peuvent dire les Néolibéraux adeptes de l'autorégulation : oui, c'est possible ! La souveraineté économique est une voie royale vers le désendettement, l'indépendance industrielle, la création d'emplois durables et la réduction des inégalités sociales. Il s'agit aussi de livrer nos TPE et PME à un contexte de fiscalisation et de consommation bien plus juste, alors qu'ils se considèrent, à juste titre, comme les dindons de la farce des politiques économiques. Pour réussir cette ambition, il nous faut compter avant tout sur nous mêmes et beaucoup moins sur les autres, qui ont souvent, encore récemment, abusé de leur position dominante pour porter atteinte à notre activité nationale. L'étape nécessaire sera l'imperméabilisation, au moins relative, de nos frontières économiques. Il nous faut lutter contre le travail détaché, la main d'oeuvre étrangère illégale ou la concurrence déloyale, entre autres. Autant de choses qui ne seront possibles qu'en revoyant nos politiques immigratoire, fiscale et commerciale.

• Applaudissements •

J'aimerais juste vous alerter sur une chose bien précise. J'ai eu vent, certainement au même titre qu'au moins une partie d'entre vous, des homélies tenues par certains adversaires lors de leurs meetings. On a d'une part les ascètes sociaux-libéraux, non avares de blandices pro-mondialisation, qui semblent aveuglés par leur admiration pour les puissances économiques voisines, affirmant malhonnêtement que notre propre réussite passera davantage par le marché libre que par une industrie nationale forte et capable de répondre aux besoins du pays. Ces mêmes individus totalement déconnectés de la réalité qui considèrent que l'enrichissement personnel est une liberté fondamentale qui, à elle seule, peut justifier que l'on mène une politique économique sans règles, quitte à ce que cela accentue encore davantage les inégalités entre individus. Et on a, d'autre part, les sempiternels matamores d'extrême-gauche. Vous savez, ceux qui, par le biais de discours interminables, tentent de dévoyer la classe ouvrière, cherchant à la faire adhérer à des coquecigrues d'une énormité déconcertante, telles que la possibilité utopique d'associer souveraineté économique et mondialisation ethnico-culturelle. Au final, qu'il s'agisse des Libéraux ou des Vakéministes, tous ont pour ambition d'embourber le pays dans un amphigouri idéologique absolument intenable.

• Huées du public contre les adversaires de l'ALCO •

Ceux qui me connaissent savent à quel point il est important pour moi de parler dans la sincérité et la transparence. Je vais donc vous expliquer pourquoi l'ALCO est le mouvement le plus à même de diriger le pays. Tout simplement car nous sommes les seuls à avoir analysé la situation socio-économique de notre pays sous toutes ses coutures, et pas seulement dans les aspects qui nous arrangent. Nous sommes conscients des erreurs qui ont pu être réalisées jusque là, mais aussi du potentiel de notre pays. Contrairement aux autres, nous ne souhaitons pas vous vendre du rêve. Oui, retrouver notre prospérité économique sera dur, le chemin sera semé d'embûches. Il faudra que chacun d'entre nous fasse des efforts et parfois des concessions, c'est une certitude. Mais pensons au fait que ces efforts ne seront jamais vains : ce sont eux qui nous permettront, à terme, de devenir une véritable puissance économique qui n'a pas besoin des autres pour vivre et perdurer. Il s'agit d'un travail qui relève avant tout de l'exercice politique, et je pense, sans me tromper, que nous sommes les plus à même de remettre en cause l'ensemble des principes qui ont la vie dure en matière d'exécutif. C'est pour cela que je vous enjoins, toutes et tous, de faire passer le message à vos proches, à vos amis, à vos collègues. Cette campagne sera l'occasion de démontrer la pertinence de notre projet et de convaincre les indécis. C'est comme cela que nous gagnerons, c'est comme cela que Carlomania l'emportera. Je compte vraiment sur vous tous ! Je vous remercie !

Ultima Lux ! Vive Carlomania !

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Santino P. Diaz
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Enregistré le : dim. 29 mars 2020 02:14

ven. 1 mai 2020 23:24

En plein dans sa tournée, Santino continuait inlassablement de discourir. Il avait mit les petits plats dans les grands à Soler pour aborder un thème qui lui était cher : la société socialiste !

Mes chers amis, mes camarades,

Commençons, comme d'ordinaire par parler de l'actualité. Il n'y en a que très peu, je le concède mais il y en a surtout autour de Yuri Alvaredo. Cet homme-là a voulu faire croire que les seules critiques que je lui avais adressées, consistaient en des ad-hominem purs et durs. Je réfute et je corrige. J'ai critiqué d'une part, le semblant de programme qu'il annonce et j'ai ensuite affirmé que la politique qu'il souhaitait mener allait dans son intérêt et qu'elle n'était que le prolongement de son engagement égoïste et bourgeois. Une sorte de rachat de conscience avec l'argent du contribuable. Je l'affirmais et je l'affirme encore. Se faire construire une villa avec des panneaux solaires et une piscine, c'est un privilège des quelques pourcents les plus riches qui peuvent se le permettre. Tout cela représente une dépense écologique et humaine immense. Personne ne pourrait croire que sa maison est sortie de terre par le seul travail humain, il y a également celui de la machine et pour construire pareille demeure, c'est plutôt coûteux. Pour ce qui est de ses panneaux solaires, lui qui s'en vante, je souhaite lui rappeler qu'ils sont fabriqués avec des métaux minés par des enfants sous-payés de l'autre côté de la Terre, acheminés par de ces navires qui dégazent illégalement dans les eaux internationales.
Quant à ses eaux naturelles, traitées naturellement dans lesquelles il prend sa petite baignade journalière, d'aucuns diront que les milliards d'humains qui n'ont pas accès à de l'homme propre à la consommation s'en satisferaient parfaitement, et je suis tout à fait de leur avis. Parlons maintenant de ce qu'il a pu proposer.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il a pu proposer des choses alors qu'il n'a pas de programme pour le moment. Parce que, que nous dit-il ? Que le programme sortira en temps utile ! Oublierait-il que la moitié de la campagne électorale passée, c'est peut-être le moment de sortir un programme pour qu'on puisse en parler, en débattre et que nos concitoyens aient une idée des projets confrontés et qui s'affrontent ? Mais parlons plutôt de ce qu'il a déjà dévoilé. Il dit qu'il faudrait que les gens changent de voiture en trois mois avec le système communiste, mais ça serait être extrêmement étroit d'esprit que de penser cela ! Dans la tête d'Alvaredo, tout peut continuer ainsi, le tout-voiture, les grandes villas et les piscines privées pourvu que ça soit green-washé. Le tout-voiture devient du tout-voiture électrique et les piscines privées des piscines privées mais naturelles ! Simplement faire moins polluant -d'ailleurs ça se discute que la voiture électrique est moins polluante- ce n'est pas une transition écologique, c'est la continuité capitaliste ! Depuis tout temps, les capitalistes cherchent à faire plus rentable, plus économe, plus efficace, moins cher. Il n'y a ni besoin d'experts, ni besoin d'écologisme pour savoir cela.
Alvaredo n'est qu'un pantin qui essaie de résumer l'écologie à des valeurs petites-bourgeoises appliquées dans une politique incitative à la portée des plus riches. L'écologie c'est de respecter l'environnement et l'humain, d'où qu'il soit ! Ce n'est pas améliorer sa condition de vie sur la vie de millions d'étrangers qui exterminent la qualité de leur sol pour traiter les matériaux qui permettront de nous doter de voitures électriques. Notre mode de vie est invivable, il faut le changer profondément. Celui qui n'a pas compris ça, n'est que le suppôt de la pensée dominante. En se fixant le cadre du libéralisme capitalistique, Alvaredo ne voit que des solutions très limitées et conditionnées -donc insuffisantes- parce qu'il se fixe un cadre qu'il faut pourtant dépasser pour être vraiment écologiste et avoir un impact réel.

Sur la question sociétale, je fus heureux de voir cependant qu'Alvaredo s'aligne parfaitement avec ce que j'ai prôné depuis des semaines et qu'a confirmé notre programme. L'égalité entre hétérosexuels et homosexuels, ou autre, est donc une thématique fédératrice, sous laquelle les communistes auront su rallier à force d'efforts, tout l'horizon politique pour un changement profond. Preuve que nous jouons un rôle prépondérant dans la politique carlomaniane. Depuis cette campagne aucun thème n'aura été abordé sans que nous le soulevions, de l'extrême-droite à la gauche verte, tous auront été inspiré par notre programme et se seront ralliés à nos constats et à nos propositions, ou bien se seront perdus en explications sans fond. Il n'y a plus de débat d'idées dans ce pays, plus de systèmes différents et je suis fier de constater la vision hégémonique propagée par le Front Révolutionnaire. Alors bien sûr, il demeure des stupidités, mais je crois qu'il s'agit plutôt d'erreurs d'amateurisme, comme c'est le cas avec Alvaredo qui veut lancer un grand débat alors qu'il dit travailler pour les citoyens.
C'est assez contradictoire en cela que lorsqu'on fait un débat, c'est à dire qu'on s'attend à avoir les avis des citoyens, on ne formule pas un projet, on vend ce que les gens veulent. On ne fait pas avancer les choses, on se plie aux faits actés. Nous ne sommes pas de cet avis. Alvaredo prétend qu'il faut faire de grands débats sur l'euthanasie, l'avortement, la parité ou le cannabis. Il doit avoir le sentiment d'inventer le fil à couper le beurre ! Cela fait des années que les débats ont été lancés et chacun a sa petite idée sur le sujet....sauf Alvaredo. Il prétend qu'il prendra des décisions fortes quitte à ce qu'elles soient impopulaires, pour les citoyens mais dans le même temps, il veut soumettre son gouvernement à un perpétuel sondage électoraliste.

Quand on veut agir dans l'intérêt des citoyens, on ne soumet pas ce genre de questions au débat. Les réponses à ces questions, c'est nous qui devons les mettre sur la table et les défendre. L'euthanasie est un droit. L'avortement est un droit fondamental. La parité, un objectif. Le cannabis mérite la légalisation. Voilà pour résumer la position des communistes. Nous, nous ne soumettrons pas au débat, la question : faut-il un pays dans lequel les femmes et les hommes ont autant de droit ? Ou : faut-il que les femmes puissent maîtriser leur procréation ? La réponse, c'est oui, oui et oui. Nous le défendons depuis des années et ceux qui pensent les femmes inférieures ou qu'elles doivent se soumettre aux saints spermatozoïdes et ne pas toucher leur corps, ces gens-là, on ne leur donnera pas la parole pour qu'ils répandent leur flot délictueux. Ceux-là, on les enverra en rééducation jusqu'à ce qu'on soit débarrassé de tous les délits intellectuels que sont la machisme, l'homophobie ou la xénophobie.
Pour celles et ceux qui auront des positions rétrogrades, ces positions qui légitiment et encouragent chaque année des milliers d'hommes à battre leurs femmes, nous ne leur donnerons aucun débat contrairement à Alvaredo, progressiste bien-pensant, le seul débat qu'on leur offrira, ce sera une botte en 44 dans les dents si on les surprend en train de commettre leurs crimes.

Comme vous le voyez, ce qui nous distingue de la gauche bien-pensante, c'est que nous ne tolérons aucun crime, aucun délit au nom de la culture particulière. Les fanatiques qui traitent leur femme comme des chiens seront traités comme des criminels à rééduquer par la force et la manipulation, de la même manière qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs, d'un culte local ou étranger, qu'importe leur culture. Nous ne laisserons pas s'immiscer dans le débat public ou privé, les idéologies délétères et réactionnaires qui ne visent qu'à la haine et l'intolérance. Ceux qui pensent qu'on peut combattre la haine avec de l'amour, les batteurs de femmes avec des fleurs, les fanatiques avec de la tolérance, sont des ruminants qui n'assureront aucun avenir meilleur et aucune sécurité au pays.

Bien, désormais que j'ai abordé l'autre, on peut parler d'un sujet beaucoup plus joyeux : le socialisme, le vrai ! Dans cette société, il s'agira de recentrer la vie sur l'individu et non plus sur le travail. Aujourd'hui, tout tourne autour du travail : c'est normal, on vit dans une société capitaliste. Demain, on pourra espérer faire autre chose de ses journées que travailler ou chercher un emploi. Le travail aura été réduit à son strict minimum vital et le surtravail -c'est à dire le travail facultatif, qui ne sert qu'à créer un profit- aura été abandonné. Pour donner un cadre de conscience socialiste et décentré du travail, nous ferons des efforts au plus vite pour développer l'accès à la culture, aux divertissements, aux activités. Il faut affirmer leur rôle dans le développement humain et la condition nécessaire à une population saine de corps et d'esprit. Pour nous, la culture n'est pas qu'un point supplémentaire sur le programme, un petit budget qu'on écrit en petit sur le budget général pour se faire bien voir.

Non ! La culture joue un rôle fondamental dans notre pays et ça personne ne pourra nous l'enlever ! Il faudra développer immensément notre vision de la vie culturelle et de l'importance qu'elle revêt si nous voulons transiter de la société capitaliste à la société socialiste. Il y aura, je le pense un certain malaise artistique lors de cette transition qui ne pourra être réduit que par des efforts constants. Aujourd'hui, les sociétés socialistes nous laissent à penser que leur art ne sont que propagande. C'est faux, évidemment, mais c'est ce qui en ressort le plus, mais uniquement car c'est le particularisme des sociétés socialistes. Les sociétés capitalistes qui nous envoient leurs oeuvres ne nous semblent pas de la propagande uniquement parce que leur modèle de société est ancré dans nos idéaux. Rien ne vous choque lorsque vous voyez une vingtaine d'étudiants d'une série fédérée, vivant dans un grand appartement, organisant soirées sur soirées et réussissant leurs études en passant plus de temps à parler de leurs petites affaires amoureuses qu'à étudier ou aller en cours. Tout cela est faux et n'est qu'un document de propagande, surtout dans un pareil pays où la vie étudiante se résume bien plus à une oscillation permanente entre cours, études et travail dans un fast food. Pourtant, cela ne choque personne ! A contrario, sitôt on vous montre une série qui parle de gens modestes qui vivent en pays socialiste, sitôt qu'ils reçoivent leurs besoins en nourriture de la part du comité de quartier et sitôt on crie au mensonge propagandiste ! Vous pouvez regarder vingt mille portraits d'aristocrates carlomanians, de scènes de vie de grands de Carlomania et peintures de guerre impérialiste, sans vous poser une fois la question de la propagande, en trouvant artistique et historique chaque coup de pinceau. Pourtant, sitôt qu'on vous montre une peinture de Vakémine dans la neige en train de discourir parmi des hommes en loques et en armes et sitôt de toute part, on crie à la peinture de propagande ! Il faut changer cette culture et cette vision de voir le monde absolument et rapidement.

Pour transiter vers le socialisme, il faudra empêcher nos dirigeants de mesures caricaturales consistant à exiger et imposer un art absolument propagandiste à nos artistes. En Novgrad aussi, il existe la liberté artistique autant que chez nous ou en Fédération-Unie. Mais ce fut un processus d'acceptation relativement facile. Nous, nous devrons combattre la propagande occidentale et nos dirigeants communistes devront faire preuve d'une grande modération pour ne pas devenir les clichés soviétiques qui nous sont délivrés par la propagande fédérée. Nous devons avoir autant de diversité sinon plus en Carlomania, une fois que nous aurons passé sous le socialisme, la musique novgardoise a par exemple toujours été diversifiée malgré le changement de société. Même si beaucoup de chansons pop novgardoises n'auront pas marqué significativement l'histoire de la musique, elles auront eu le mérité d'exister. Avec la transition du capitalisme vers le socialisme, la culture prendra la place du travail et bientôt nous aurons une diversité immense d'artistes qui seront autant que nos travailleurs actuels. L'art naïf -ainsi le nomme t-on- connaîtra une expansion sans précédent car en dépassant la société de rentabilité, de surtravail et de profit, nous aurons réduit à son strict minimum et à son vrai sens, le travail. Le champ du travail ne s'étend que jusqu'au moment où la production est nécessaire. Tout ce que le travailleur effectue de plus en usine n'est que surtravail. Quand nous aurons éliminé la surconsommation et le surtravail, tout ce temps sera gagné par chacun pour avoir des loisirs. Et comme l'humain laborieux n'aime pas ne rien faire de ses mains et qu'il dégage une immense fierté de la production culturelle, je suis convaincu que ce surtravail sera remplacé en ouvrage culturel. On pourrait parler de travail en cela que c'est une nécessité intellectuelle, culturelle et consciencieuse et qu'elle répond à un besoin d'estime de soi et de ses compétences nécessaire à l'homme pour son bonheur. Mais ce ne sera plus une obligation dans les formes, ni dans les rapports. La culture deviendra ainsi omniprésente.

Nous accompagnerons ce développement en ouvrant grandes les portes des associations culturelles et sportives et en développant l'accès aux arts de toute sorte à tout le monde afin que le temps gagné ne soit pas perdu en temps d'utilisation de cerveau disponible par les écrans notamment et le modèle publicitaire mondial. Nous combattrons ces tombeaux du temps et du cerveau disponible. Il faudra que la futilité consumériste soit combattue pour que la culture devienne plus généralisée encore et que les masses s'éduquent encore plus opiniâtrement et avec plus de vigueur et avec plus de temps. De même nous devrons étendre la scolarité. S'il y a un siècle ou deux, il suffisait de 10 années de scolarité obligatoires pour pouvoir appréhender le monde et comprendre de loin les avancées scientifiques, comprendre un peu comment fonctionnaient les pays et la marche du monde, tout s'est aujourd'hui tant complexifié, l'histoire s'est tant grossie et les sciences ont tant évoluées qu'il faut revoir de fond en combles notre système éducatif et augmenter le temps d'apprentissage obligatoire afin que chacun puisse avoir des connaissances étendues en chaque domaine, notamment pour se forger un esprit critique et aborder la citoyenneté avec plus de connaissances. Pour redonner une vigueur nouvelle à notre société, c'est une nécessité. Il faudra apprendre, apprendre et encore apprendre ; pour citer Vakémine. On ne doit pas réduire la scolarité obligatoire en divisant si tôt, dès le collège, les classes en créant des sous-parcours qui professionnalisent et sous-intellectualisent. Ces filières qui livrent des forces vives au monde du travail, sans les avoir dotés des outils réflexifs pour comprendre leur exploitation et le fonctionnement du monde, sans leur avoir offert l'élévation de la conscience suffisante pour qu'ils prennent conscience de leur société. On en fait des ouvriers dépossédés de la philosophie. Or, l'homme moderne se doit d'être à la fois, celui qui coud les morceaux de tissus pour vêtir ses frères et celui qui pense à la société de demain pour qu'elle leur soit plus agréable.

Aujourd'hui et jusqu'à l'effondrement total du capitalisme, chacun doit s'orienter vers cette double voie. Être l'artisan de la matière et l'artisan de l'esprit. Face à une société de plus en plus inégalitaire où les plus riches obtiennent les formations culturelles fortes et les plus pauvres sont réduits à de minables métiers dévalorisés et sous-formés, face à un système sélectif, nous devons porter ce projet culturel de démocratisation qui permettra l'émancipation des masses. Ce n'est pas impossible. En Hirana ou au Saphyr, des pays capitalistes, on enseigne déjà dans les lycées ou les universités le matérialisme dialectique ou historique. On leur apprend qu'elle est le fonctionnement du capitalisme, comment les classes sociales sont antagonistes, comment le capitalisme devra être dépassé. Faisons de même, allons plus loin encore et proposons à notre jeunesse, une grande et belle destinée !

Vive Carlomania !

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Toma Guardia
Sénateur des Cortès
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Enregistré le : sam. 28 mars 2020 19:24

mar. 19 mai 2020 12:51

[ANTIDATE : 13/05/2020]
La grande salle, de plus de 20 000 places, n’était certainement pas pleine de monde mais était remplie au moins aux trois quarts, ce qui est dans cette ville de Soler peu hospitalière à la gauche déjà un exploit, du moins selon les organisateurs de l’événement. Les participants étaient donc concentrés au plus proche du centre de l’arène. Quelques drapeaux étaient dispersés dans la salle, alors que les enceintes diffusaient “Cadera”, d’une chanteuse populaire dans la ville. Alors qu’une équipe était déjà en train d’animer l’événement, en chauffant le public de manière à encourager les applaudissement et divers signes d’approbation, Toma entrait en scène en saluant tout le monde de ses deux bras en “V”, sous les applaudissements, sifflements approbateurs des personnes présentes. Le candidat s’installait alors derrière un pupitre, avant de commencer son discours.

[La chanson en question :]

“Merci à tout le monde d’être là. Nous sommes peut-être peu nombreux, par rapport à la salle, mais je suis déjà très heureux de voir autant de diversité, qu’elle soit générationnelle, raciale, de genre, dans nos soutiens. Nous sommes l’avenir !

J’ai pu discuter cet après-midi avec les membres d’un comité de quartier, dans votre ville de Soler, par ailleurs organisateurs d’un marché il me semble très populaire au nord-est de la ville. J’ai d’abord pu recueillir certaines de leurs difficultés, notamment en raison de la politique “tout-voiture” de la mairie qui rogne sur l’espace du marché, mais surtout sur un phénomène dont j’avais entendu parlé à Eralcia : la monnaie locale. C’est une monnaie, entre les habitants du quartier, quelques entreprises, et les commerçants locaux qui ne vaut quelque chose qu’ici, uniquement grâce à la confiance des habitants de Soler en sa valeur. Je trouve ce système formidable, et j’ai tenté au cours de mandat de porter diverses propositions en ce sens à Eralcia, même si pour le moment elles n’ont pu aboutir - les malheurs de l’opposition.

Quoiqu’il en soit, aujourd’hui je souhaite dénoncer les excès de la finance dans notre pays. Comment elle agit sur notre monnaie, sur nos ressources, et comment elle participe à l’étouffement de nos petites et moyennes et entreprises. Cependant, je ne considère pas l’entièreté de la finance comme un bloc homogène, qui serait mon ennemi. Non, je pense que comme tout secteur dérégulé, des personnes mal intentionnées abusent de nos lois, et ces abus sont facilités par l’équipe au pouvoir depuis 15 ans dans notre pays. Je souhaite donc relier la finance à l’économie réelle.

Le thème de ce soir sera donc la finance, et nos propositions pour la relier à l’économie réelle de notre Royaume de Carlomania. Préparez-vous, je vais directement enchaîner sur nos propositions !

Primo, nous devons introduire si nous voulons relancer l’investissement dans notre économie une dégressivité de l’impôt sur les sociétés selon le réinvestissement des bénéfices dans l’économie carlomanianne. Ainsi, nous favoriserons face aux dividendes et aux investissements à l’étranger l’investissement dans l’économie réelle, la production, les salaires, la commande carlomanianne. Aussi, je veux organiser si le RSD obtient vos votes une réglementation forte des dividendes afin de limiter leur usage, qui ne devront pas dépasser avec notre législation la somme des investissements et des salaires dans l’entreprise, à côté nous lancerons une grande initiative pour la démocratisation des dividendes afin que chacun, “petits-investisseurs”, puissions investir dans l’économie carlomanianne et la production nationale à notre échelle. Ces propositions ont toujours un même objectif : la hausse des salaires, l’investissement dans le capital et les infrastructures. Enfin, nous voulons mobiliser les ressources financières, en imposant notamment une contribution des banques de notre pays à un fond dans le budget national, vers les start-ups et les petites entreprises. Nous investirons dans leur développement et dans la réduction de leur endettement, en créant ainsi un lien de solidarité fort.

Des petits slogans sont scandés dans le public : “Moins de dividendes, plus d’argent pour les carlomanians !” ; “Les banques à la caisse !”, en même temps que des applaudissements qui font marquer une pause au candidat.

Secundo, nous voulons créer des dispositifs publics pour favoriser l’émergence et de monnaies locales, à l’image du marché dont je vous ai déjà parlé, et de monnaies inter-entreprises qui facilitent les transactions quand elles sont développées. Nous voulons ainsi créer une vraie solidarité monétaire entre tous les acteurs de l’économie carlomanianne, et renforcer les dynamismes économiques locaux ainsi que les échanges entre les entreprises à l’échelle du Royaume. Dans le même esprit de compétition et de solidarité, nous voulons imposer une loi qui instaurera des règles contre les comportements monopolistiques et oligopolistiques dans le secteur bancaire. J’explique : nous voulons empêcher la formation de trop grands établissements bancaires, et privilégier les banques régionale au sein de notre Royaume. C’est une question de souveraineté nationale, qui facilitera par ailleurs à moyen-terme l’accès au crédit et donc relancera une demande dans beaucoup de secteurs de notre économie.

Pour terminer, et c’est là que nous tournerons sûrement le plus à gauche pour ce soir, je veux poser une législation forte concernant l’encadrement des loyers dans notre Royaume. En effet, je veux que notre mandat puisse donner aux conseils municipaux la capacité de promulguer des contrôles des loyers, car cet outil est nécessaire notamment dans les grandes villes comme Soler où le marché de l’immobilier est très tendu : cette mesure est réclamée par beaucoup de collectifs citoyens et d’élus, de droite comme de gauche. Elle sera réalisée dès le début du mandat, dans le cadre d’une loi plus générale sur le logement dans notre pays. Enfin, et je terminerai là-dessus, nous voulons, socialistes et démocrates carlomanians, interdire dans notre pays les “licenciements boursiers”, comprendre les licenciements ayant pour cause la spéculation boursière, et créer une législation complète permettant, en cas de faillite d’usine, d’entreprise, aux salariés de reprendre l’activité sous un statut de coopérative avec l’aide du Royaume de Carlomania ! Nous développerons ainsi la démocratie en entreprise, sans patrons, et limiterons l’influence de la finance sur nos emplois à l’échelle nationale !

Des applaudissements traversent la foule, initiés par les Jeunes Progressistes présents.

En résumé, nous souhaitons réguler la finance sans en faire une ennemie, pour rediriger ses bienfaits vers l’économie réelle, les emplois, l’investissement ! Oui, nous voulons mobiliser la finance pour les très petites entreprises ! Oui, nous réglementerons les dividendes et démocratiserons leur usage ! Oui, nous combattrons les monopoles bancaires, et développerons les monnaies locales ! C’est notre vision, une vision humaniste qui relie la finance et nos objectifs socialistes !

Je vous remercie d’être venus, tous autant que vous êtes ! Je vais maintenant laisser la place à la chanteuse de la musique qui est passée au début de notre rassemblement, qui a accepté de nous faire profiter de son talent ce soir ! Merci à elle !”

Le candidat quitte alors son micro salue le public de ses deux mains, et le pupitre est déplacé pour laisser place à une petite scène sous les applaudissements, cris et sifflements approbateurs de la foule autour. La chanteuse prend alors place, et fera son office pendant presque une heure, pour le plus grand plaisir des personnes présentes.
Royal-Référendaire de Carlomania

Premier-Secrétaire du Rassemblement des Socialistes et Démocrates

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Mariam Navarro
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Enregistré le : ven. 2 juil. 2021 22:44

Parti politique

lun. 5 juil. 2021 20:41

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Rassemblement à Soler
Lundi 5 juillet 191

La porte-parole des Patriotes Mariam Navarro, nouvelle venue sur la scène politique et révélation au sein du parti pour beaucoup de cadres et de militants, voulait frapper encore un grand coup en remportant la première place des élections générales dans le duché d'Isla Sola. Candidate au poste de Préfète dans le duché, son équipe avait reservé ce stade en espérant marquer encore une fois les esprits.

La candidate fit son apparition dans une ambiance survoltée. Elle se plaça derrière le pupitre avec un très large sourire puis commença son discours dès que ses mots purent être audibles.


Bonsoir Soler ! Bonsoir à tous !

Quel accueil ! Un immense merci à vous pour votre mobilisation. Depuis quelques jours, les médias annoncent un score inédit pour notre formation, à grand renfort de sondages et d’enquêtes d’opinion. Mais c’est en voyant ces foules si nombreuses et survoltées partout dans ce duché et dans tout le pays que l’on comprend vraiment que la dynamique est avec nous et que nous nous dirigeons droit vers la victoire !

Mais pour cela, nous devons élargir notre base. Nous devons parler à des électeurs qui n’ont même jamais envisagé de glisser un bulletin patriote dans l’urne. Les sondages nous prédisent de doubler notre score, ce qui montre que nous avons convaincu des électeurs qui, en règle générale, n’auraient même pas considéré cette option que nous leur offrons.

Je veux en cela parler des électeurs traditionnellement acquis à la cause du Front Révolutionnaire. Dans cette circonscription, dans laquelle se présente une liste de 45 élus patriotes emmenée par l’incroyable Inmaculada Torres, n’oublions pas que 42% des électeurs sont des employés, des ouvriers ou des professions intermédiaires. Traditionnellement, notre parti ne leur parle pas. Traditionnellement, nous laissons la gauche s’adresser à ces électeurs.

Il y a peu de chances que ces électeurs se tournent finalement vers nous dans l’urne. Mais nous sommes des démocrates et nous voulons unir cette nation et non pas créer des disions stériles. Et je veux ce soir montrer que nous serons là pour chaque carlomanian, quel qu’il soit. Nous voulons vous dire que nous proposons des solutions pour tous les citoyens de ce pays et qu’un vote patriote ne doit pas être écarté sur la simple base des cris d’effroi poussé par certains quand notre nom est prononcé.

Tout d’abord, j’aimerais expliquer brièvement quel danger est le Front Révolutionnaire pour la démocratie. Tout d’abord, il est évident qu’un mouvement communiste ne peut pas soutenir notre monarchie et je trouve honnêtement honteux que ceux qui veulent mettre à mort notre système monarchique soient encore présents dans le débat public et essaient d’obtenir des postes, tant de Royal-Référendaire qu’au Parlement Royal. Joue-t-on à un jeu dans le seul but d’en changer les règles? Non. Notre démocratie permet à chaque voix d’être entendue et il n’y a pas de raison d’en changer les règles. Mais surtout, le Front Révolutionnaire s’inscrit dans la lignée des partis communistes qui, une fois arrivés démocratiquement au pouvoir, pourraient essayer de menacer notre démocratie. Nous pouvons prendre plusieurs exemples. Sous l’impulsion de son dirigeant Julien Chastain, le Mouvement d’Action Populaire ostarien, qui avait dirigé un régime dictatorial qui avait participé à une guerre civile devenait le Parti Communiste Ostarien. ce parti, démocrate sous toutes ses formes, avait vassalisé la gauche socialiste. Il aura fallu 20 ans pour que l’on se rende compte de sa vraie nature et que ce parti soit dissout pour trahison et terrorisme, et ce après avoir passé plusieurs années au pouvoir. Enfin, on peut également citer le cas de Novgrad. L’exemple de cette pseudo-République est affligeant. On nous a vendu Novgrad comme la grande nation communiste mais démocratique. Résultat, le pouvoir amorce un virage autoritaire et la moitié des formations politiques ont été dissoutes l’année dernière. Je ne veux pas que la même chose arrive à notre pays, ce qui est pourtant susceptible d’arriver en cas de victoire du Front Révolutionnaire, tant il est usuel que les dirigeants communistes soient à la solde de Novgard, le mandat de l’ancien dirigeant saphyrien Ivan Cappelen est un bel exemple de soumission au chef de file de l’Internationale. Nous ne serons pas des laquais de Novgrad, ce qui ne nous empêchera pas de défendre sérieusement les travailleurs de ce pays.


Après de nombreuses huées pour les dictatures communistes, la foule applaudit sa candidat chaleureusement.

Mais j’ai dit vouloir unir et pas diviser. Aussi, je ne veux pas récupérer les voix des travailleurs de ce pays seulement en pointant du doigt le danger réel sur notre modèle démocratique que constitue une arrivée éventuelle au pouvoir du parti d’extrême gauche. Nous avons un programme que nous mettrons en oeuvre à l’échelle fédérale une législation du travail plus favorable aux nombreux salariés de ce pays.

La première chose, c’est la rémunération. Les salariés doivent être payés à la hauteur de leur dur labeur et cela passe par une rémunération juste, avec la création d’un salaire minimum fédéral, à hauteur de 3 Carl bruts par heure travaillée. Mais cette rémunération doit être plus élevée pour ce qui concerne les heures supplémentaires, qui sont d’autant plus éreintantes et nous imposerons donc une législation du travail qui exigera que les salariés soient payés au moins 40% plus chers pour les heures supplémentaires travaillées que le montant prévu dans le contrat pour une heure usuelle.


Applaudissements

Le deuxième enjeu, c’est celui du temps de travail. On ne peut pas dire que Carlomania manque de main d’oeuvre, les chiffres du chômage montre l’incapacité totale de nombreux gouvernements à faire face aux défis de la pénurie d’emplois disponibles. Or, si la main d’oeuvre disponible ne manque pas, il n’y a pas de raison sérieuse de garder un temps de travail trop élevé pour une seule semaine. Nous défendons un durée légale hebdomadaire du travail de 32 heures répartis sur 6 jours au maximum. Chacun doit pouvoir bénéficier d’une bonne santé tout en travaillant à temps plein. Dans un pays au taux de chômage si élevé, il n’est pas concevable que des travailleurs ne puissent voir grandir leurs enfants car ils travaillent trop. Et c‘est dans cette logique que nous défendrons cinq semaines de congés payés par personne et par an !

Enfin, le dernier enjeu c’est celui de la durée totale du travail. Après des décennies de labeur, les travailleurs doivent pouvoir prendre leur retraite tôt, particulièrement pour ceux exerçant des professions pénibles et physiquement exigeantes. C’est pour cette raison que Les Patriotes défendent une retraite à 60 ans avec 40 annuités. De cette manière, ceux qui ont commencé le travail tôt car n’ayant pas pu ou voulu faire d’études supérieures, et ayant d’ailleurs souvent hérité des professions les plus physiques et contraignantes, pourront partir à la retraite à 60 ans. Les autres partiront après avoir achevé leur 40ème année de cotisation, afin que chacun soit sur un pied d’égalité devant notre système de sécurité sociale.


Applaudissements.

Alors je vous en conjure, amis salariés, ne vous laissez pas faire ! Ne choisissez pas que l’option de facilité que la gauche essaie de vous vendre en se présentant comme l’unique détentrice d’une forme de monopole de la défense des droits des salariés. Non, la gauche n’a pas ce monopole ! Je sais que beaucoup d’entre vous ont refusé pendant des décennies de nous apporter leur soutien, probablement grâce à l’efficacité de ma propagande de nos adversaires visant à nous dépeindre en extrêmistes. Nous ne le sommes pas. Cela ne nous empêchera pas de défendre vos intérêts du mieux de nos capacités. Alors osez sauter le pas et rejoignez nous, vous ne le regretterez pas !

Merci à tous ! Puisse le Sort être favorable à vous et au Royaume de Carlomania !


La foule se leva d'un seul pour réserver une nouvelle ovation à sa candidate qui resta de longs instants sur scène pour savourer la notoriété qu'elle était en train de se forger.

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