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Arena de Saternidad - Avenida de Nueva Cuenca

Maire :
Population : 6 861 259 hab.
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Santino P. Diaz
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Enregistré le : dim. 29 mars 2020 02:14

mer. 22 avr. 2020 00:37

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Arena de Saternidad

Capacité :
12 000 places

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Santino P. Diaz
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mer. 22 avr. 2020 04:33

Santino avait commencé son tour des îles désormais et il comptait marqué un grand coup à domicile. Il savait qu'un cinquième de la population de sa ville était retraitée, il fallait donc jouer sur deux thématiques qui plaisaient aux anciens : les retraites et l'avenir. Parler de leur situation et de celle de leurs petits-enfants. C'était à la fois des thématiques universelles mais préférées par ces gens-là plus que tout autre. Il devait également répondre à l'actualité, en ayant une position hégémonique dans la campagne, il fallait que l'avis des communistes soit omniprésent, que leurs analyses et critiques soient étendus à tout sujet et toute opposition, bref, il fallait recentrer la mobilisation et le discours vers une hégémonie pour s'imposer sans humilité et se donner la posture que les électeurs lui donnerait.

Chers amis, très chers camarades,

Comme je souhaite que cela devienne une habitude, avant de commencer à exposer les positions et les réflexions profondes du parti des masses laborieuses, j'aimerais m'arrêter quelque instant sur l'actualité nationale. Il me faut revenir sur le seul discours audible des dernières vingt quatre-heures, à l'exception du mien, celui de Madame Pellegrini, candidate de l'ALCO. C'est à dire, l'alliance conservatrice, un parti qui gouverne par la naphtaline, qui n'embraye que pour enclencher la marche arrière. J'ai particulièrement apprécié quand elle a badigeonné de fierté régionale les habitant de Soler. Cela a dû également faire du bien au locaux d'entendre du bien de leur architecture, de leurs manières, de leur ville, avec beaucoup d'idéalisation et d'aveuglement. Tout flatteur vivant au dépend de ceux qui l'écoutent, la poétesse Pellegrini a bien besoin d'idéaliser la condition de son public pour qu'ils ne puissent pas voir les véritables problèmes, les dysfonctionnements, les erreurs, de manière objective. Sur la question sociale, la belle parleuse est alignée sur notre position : trop d'inégalités. Sur la position économique, elle mis un coup d'agrafeuses dans mes précédents discours, y a surligné les conclusions et les a simplement lu. C'est une méthode comme une autre pour se faire une idée que de répéter celles des autres. J'ose espérer cependant que les carlomanians préféreront l'original à la copie, l'original qui possède en plus la profondeur du raisonnement. Sur la question de l'austérité, la lectrice Pellegrini devait avoir le programme communiste sous les yeux, mais hélas, elle finit par dévier pour en revenir à la fierté nationale et à un entre-soi délétère. Voilà que celle-ci n'a pas compris grand chose aux réalités du monde. Elle se perd en nationalisme agressif et xénophobe pour détourner le véritable antagonisme qui existe dans notre pays. Le principal antagonisme se fonde entre les possédants et les possédés. Il n'y a aucun antagonisme entre carlomanians et non-carlomanians. Madame Pellegrini veut associer la lutte contre les possédants, qui s'approprient la valeur du travail des prolétaires, et la lutte contre les étrangers qui s'approprieraient le travail des carlomanians. Voilà le raisonnement qui pousse la nationaliste Pellegrini à vouloir revoir les politiques immigratoires et non émigratoires. Nous pouvons aller n'importe où mais n'importe qui ne peut pas venir. Le raisonnement de celle-ci, c'est de dire :
Les patrons s'approprient votre travail, créons des lois sociales, les étrangers s'approprient votre travail, créons des lois xénophobes !

Mais il faut rappeler à celle-ci qui ne connait pas ou qui ment délibérément sur la nature de ces deux "appropriations". La première, celle des patrons, consiste en l'appropriation de la valeur du travail fourni par le travailleur carlomanian. C'est à dire que puisqu'il possède les moyens de production, ou qu'il a hérité de suffisamment de fonds, il peut s'approprier une part de ce que produit le travailleur carlomanian. La seconde, celle des étrangers, consiste en l'appropriation d'un travail qu'aurait pu occuper un carlomanian. C'est à dire qu'un étranger volerait le travail d'un carlomanian. Très bien, dites-moi maintenant, quand une femme obtient un travail auquel a candidaté un homme, ces gens-là pensent-ils que les femmes volent le travail des hommes ? Non. Ce n'est que pure hypocrisie, les frontières ne sont que des conventions arbitraires qui n'influent pas le processus économique et la situation sociale des gens. Hypocrisie doublée par le fait que les étrangers lorsqu'ils travaillent, oeuvrent dans les métiers que les carlomanians ne veulent pas faire. Presque un dixième des ouvriers sont étrangers ! C'est avec le chômage, la seule catégorie socio-professionnelle dans laquelle les étrangers sont autant ou plus proportionnellement. C'est à dire que d'une part, les étrangers sont rejetés et se voient refuser plus d'emplois qu'un carlomanian et quand ils parviennent à obtenir un travail, c'est majoritairement dans les usines pour s'abîmer la vie et produire à la place des carlomanians. Estimez-vous que celui qui a été embauché comme éboueur, vous a volé votre travail ? Bien sûr que non. La question de la nationalité et de l'origine géographique des travailleurs est un débat sans fond. Une intoxication dialectique que répand la vermine brune.
Notre pays compte plusieurs îles, plusieurs duchés, est-ce que si un habitant de Saternidad allait à Soler et y était employé, il volerait l'emploi d'un habitant de Soler ? Est-ce que quand un carlomanian va à l'étranger pour travailler ou apprendre, est-ce que vous dites qu'il vole le travail ou la place en université d'un habitant local ? Bien sûr que non ! Ce repli identitaire est très partial et ne touche que quelques cas. Il est toujours plus intéressant pour un parti d'essayer de se trouver un ennemi juré et de mener une croisade dogmatique à son encontre, plutôt que de penser la société globalement et de trouver de solutions réelles.
L'argumentaire de l'impensante Pelligrini c'est : 50 000 chômeurs, 50 000 étrangers, trouvez la solution. Demain, ça sera : 50 000 chômeurs, 50 000 eibadistes, trouvez la solution. Et quand on les aura dégagé : 50 000 chômeurs, 50 000 homosexuels, trouvez la solution. Ou bien : 50 000 chômeurs, 50 000 anarchistes, trouvez la solution. Ou encore : 50 000 chômeurs, 50 000 noirs, trouvez la solution. Et pourquoi pas : 50 000 chômeurs, 50 000 femmes, trouvez la solution.
Cette approche nationaliste n'est qu'une duperie et évite de regarder objectivement la réalité. Il existe un déterminisme social, pas un déterminisme national. Votre situation sociale influe votre condition à venir, votre lieu de naissance, la langue dans laquelle vous avez été élevé, la culture que vous avez pu connaître, ne sont pas choses déterminantes, pour rien.

Par ailleurs, cette femme qui semble réfléchir comme elle se veut séduisante à l'électeur, c'est à dire très superficiellement, accuse nos ennemis communs d'austéritéisme, de mondialisme et de gauchisme culturel -exactement comme je l'ai fait, sans insulte mais par la démonstration ; bien sûr, comme j'avais déjà apporté la réflexion sur ce sujet, il ne lui restait plus qu'à le redire pour faire comme si elle eût inventé le fil à couper le beurre- et elle a aussi accusé les communistes de faire de longs discours qui devaient brouiller le débat pour faire croire qu'on pourrait lier souverainisme économique et mondialisation ethnico-culturelle. Excusez-moi d'abord de remarquer que je suis toujours très clair et que j'explique chaque terme lors de mes démonstrations, ce qui n'est pas le cas de mon adversaire qui sous couvert de jolis termes, dit tout et rien. Une mondialisation ethnico-culturelle. C'est plutôt joli comme assemblage de termes, mais qu'est-ce que ça veut dire ? J'ai essayé de chercher un peu.
Mondialisation déjà. Dans quel sens ? Dans le sens de ce qui devient mondial ? Cela voudrait dire que nous essayons de faire une ethnie culturelle mondiale ? Cela n'a aucun sens. Et si nous nous penchons sur le mot-valise ethnico-culturel, c'est pareil. Une ethnie c'est un groupe d'individu ayant une conscience identitaire d'appartenance à une culture particulière, ce n'est pas définitif, c'est très arbitraire et controversé. Mais dire ethnico-culturel reviendrait à dire culturo-culturel. L'ethnie qu'est-ce sinon l'identité qu'on s'attribue ou qu'on se voit attribuer arbitrairement, tout cela se fondant sur la culture, c'est à dire sur l'infrastructure et surtout la superstructure sociétale ? L'infrastructure pour rappel, ce sont les fondements essentiels de l'économie et de la production d'une société ; cette infrastructure détermine la superstructure sociétale, c'est à dire l'ensemble des idées, théories et pratiques possibles dans cette société. L'ethnie ce n'est pas une couleur de peau ou une langue maternelle, ni un lieu de provenance, c'est une identité personnelle et sur cela l'Etat ne doit jamais avoir aucune puissance.
Donc ces concepts de mondialisation ethnico-culturelle sont à jeter dans les poubelles de l'histoire. Si nous parlons de mondialisation au sens d'interdépendance mondiale culturelle, ça n'aurait pas plus de sens. Une culture se définit toujours par elle-même sinon ce n'est pas une culture mais une "culture subordonnée" à une autre. Et dans ce contexte, ça n'a rien à voir. La chose un peu sensée que la dame aurait pu vouloir dire, c'est "uniformisation culturelle mondiale". Là c'est clair et ça a du sens : une uniformisation des cultures du monde pour aller vers une culture mondiale unique. Et si c'est de cela que Pellegrini veut parler, nous sommes absolument contre.
Si elle voulait parler de l'ouverture des frontières et de l'internationalisme communiste, c'est à dire que nous ne refusons pas l'accès à notre territoire si on n'a pas eu la finesse d'esprit de naître dans un hôpital carlomanian... eh bien, elle s'est très mal exprimée et je l'invite fortement à prendre des cours de vocabulaire pour apprendre à connaître quelques significations élémentaires pour débuter en politique. Parce que pour trouver un sens à ses phrases, ce n'est plus de la compréhension, c'est de la surinterprétation.

Ah et dernière hypothèse de signification à ses élucubrations, si elle voulait dire que nous laisserons la porte ouverte à toutes les idées, religions et théories mortifères et réactionnaires, qui veulent voiler ou empêcher d'avorter les femmes, qui veulent lapider ou soigner les homosexuels, je me suis déjà exprimé à ce sujet, nous serons intraitables quant à la défense de nos meilleures valeurs nationales et ceux qui expriment ce genre de délits et d'intolérance connaîtrons nos méthodes de réinsertion sociale et de rééducation.

Au sujet de la "classe ouvrière", j'ai déjà expliqué longuement que nous ne nous intéressons pas aux ouvriers uniquement mais bien à la société entière aux retraités, aux cadres, aux employés, aux agriculteurs, aux étudiants ou aux artisans. Je ne vais pas m'attarder dessus, à part cette folle aux oiseaux, tout le monde aura compris que ce n'est qu'une stratégie identitaire, d'essayer d'attribuer à chaque identité un parti pris : aux ouvriers le communiste, aux vrais carlomanians, la xénophobie, aux étrangers, la vilenie. C'est très simpliste mais c'est tout ce qui se trouve à la portée intellectuelle de ceux qui pensent ainsi.
Elle finit son discours en disant qu'elle ne vend pas de rêve, qu'elle sait qu'il faudrait faire des efforts et des concessions, pour tout le monde. Je suis admiratif devant une telle obsession à répéter ce que je dis. C'est à croire qu'elle tente d'être une copie des communistes avec une touche d'identitarisme et moins de réflexion, pour tenter de rallier les gens par les sentiments et non la raison. C'est une mauvaise copie.

Ah ! et pour fini, elle nous a accusé d'être les matamores d'extrême-gauche, lui en déplaise, je pense que nous serons plutôt les matadores de l'extrême-droite.

Maintenant, passons à quelque sujet plus intéressant. Passons aux questions de l'avenir du pays. Parce que concrètement, ce ne sera pas de savoir que vous avez de belles architectures, ou que notre nation est la meilleure qui vous dira ce qui se fera si vous votez pour moi. Alors plutôt que de m'abaisser à la flagornerie, je vais donner quelques éléments du programme communiste qui est d'ailleurs librement accessible et disponible à toutes celles et ceux qui voudront le consulter. C'est par ailleurs, le seul programme construit et publié.

Aujourd'hui, je souhaitais me pencher sur la question des retraites, des étudiants et de l'avenir. Je vous l'ai déjà dit, construire une politique économique pour créer de la richesse et devenir une puissance économique majeure ne sert à rien. Ce qui fonctionne pour être une bonne puissance économique de nos jours, c'est de se plier aux dogmes fédérés, de financiariser l'économie, de donner un maximum aux riches et aux actionnaires, de maximiser l'exploitation des travailleurs, de faire suinter la plus-value chez nous et dans nos périphéries. Il ne vous aura pas échappé que depuis que le capitalisme a été mis sur pied, les méthodes pour en déterminer la force et pour quantifier la puissance d'un pays n'a pas changé. Toutes ces choses n'indiquent pas la bonne santé sociale du pays, et pire que ça, elles vont à l'encontre d'une société qui réussit à vaincre les fléaux sociaux, les inégalités et les fractures sociales. Alors il faut penser une nouvelle économie qui ne se fonde pas sur l'efficacité économique puisque celle-ci se calcule sur l'exploitation des travailleurs et par des falsifications de chiffres et des manipulations théoriques, mais sur l'efficacité réelle. Cette efficacité réelle s'oppose en tout point à l'efficacité économique. Nous autres, communistes, allons complètement à contre-courant de la pensée globale et de l'idéologie que défendent les Pellegrini ou les Eximeno. Nous pensons que l'économie et son fonctionnement doivent être renouvelés pour ne plus trouver leur source sur l'exploitation et la production de plus-value, comme c'est le cas actuellement, mais sur la production collective des besoins collectifs. Cela ne se fera pas en quelques jours, ni en une mandature. Il faudra au moins quatre années avant qu'une première planification très élémentaire et partielle se structure. Une planification qu'il faudra améliorer constamment durant les premières années de transition vers le socialisme. Mais une planification tout de même, qui sera source de renouveau et d'expérimentation sociale. Et cela profitera à tous et en premier lieu à chacun. Réfléchissez quelques instants aux dévaluations structurelles dont j'ai déjà parlé. Quand l'Etat -c'est à dire la collectivité- investit massivement dans des services publics en ne retirant quasiment aucun profit, en ne recherchant pas à en trouver. Que se passe-t-il ? Des services qui fonctionnent et des fonctionnaires avec un train de vie décent et agréable ; à tel point que face à la misère rencontrée par ceux qui vivent sous le système de domination et d'exploitation capitaliste, ont traitent ces gens épargnés par l'exploitation de privilégiés ! Imaginez donc qu'au lieu de traiter des travailleurs de privilégiés, les gens luttaient pour que chacun aient leur privilège. Ce serait tout à fait possible.
Il suffirait que les investisseurs ne cherchent nul profit, cependant que cela les obligerait à travailler comme tout un chacun. Or c'est bien ce qui caractérise la classe capitaliste, la possession d'un capital les dispensant du travail salarié. Que faire alors ? Collectiviser, collectiviser, collectiviser ! Vous allez me dire qu'en ce régime sans capital, les travailleurs seuls pourraient vivre puisque produisant la valeur, seuls eux en profiteraient. C'est oublier un peu vite que les travailleurs actuels qui produisent leur valeur peuvent déjà subvenir aux besoins des enfants et des retraités. Par ailleurs, jamais les travailleurs n'ont fait autre chose que produire assez pour nourrir ceux qui ne peuvent pas. Et rien ne changera sinon que le travail sera mieux partagé et les relations égalitaires. Aujourd'hui, il y a le chômage d'un côté, et des travailleurs surexploités pour contrebalancer la baisse tendancielle du taux de profit, d'autre part. Nous proposons de réduire le temps de travail, tant que chacun ait un emploi sans pour autant produire plus que de raison, c'est à dire plus que de besoin.
Le leitmotiv actuel, c'est : "travailleur, tu dois en nourrir cinq : enfant, vieillard, infirme, actionnaire et patron. Et tu nourriras six fois plus ton patron et ton actionnaire que ton vieillard, ton infirme ou ton enfant".
Le leitmotiv de notre société ce sera : "travailleur, tu dois en nourrir trois : enfant, vieillard et infirme".

Si nous nous passons du faste de l'actionnariat et du patronat alors nous pourrons étendre ce petit îlot de socialisme que connaissent certains retraités qui ayant suffisamment travaillé peuvent bénéficier d'une retraite qui ne soit pas capitalisée mais cotisée. Sauf que ce petit îlot sera étendu aux infirmes, aux malades, aux étudiants et apprentis, aux enfants et amélioré pour les retraités. Comment ? Il suffira de prendre plus sur les dividendes pour améliorer la qualité de la redistribution, pour que chaque retraité puisse bénéficier de moyens convenables d'existence dès 55 ans pour 35 années de cotisation, dès 60 ans pour 37 années de cotisation et à 65 ans pour tous. Il s'agira de prendre sur les profits et de redistribuer en direction des écoles, collèges et universités pour que la formation soit gratuite, les fournitures prises en charge. Il s'agira de prendre sur la plus-value et de s'en servir pour financer un système de santé intégralement gratuit, des services sociaux libres et gratuits. Il s'agira de prendre à ceux qui surnagent dans l'argent, pour que chacun puisse s'y retrouver et connaître une existence décente, puisse se former et ainsi puisse enrichir la société de son expérience et de sa qualification. Choisir l'austérité ou le manque d'investissement, c'est aller vers un appauvrissement général du pays, moins de formation, moins de culture, moins de Carlomania en somme. Il ne faut pas lésiner sur les moyens, car nous les pouvons. Nous sommes de parfaits capitalistes et les seules crises que nous serions amenés à connaître quand on produit quelque chose sont des crises de surproduction. C'est à dire que si nous produisons tout chez nous, que nous réindustrialisons intelligemment le pays et que nous entrions en autarcie, le seul risque pour nous, ne serait pas la pénurie, mais, si nous devenions productivistes de produire trop. Soyez rassurés, ce n'est absolument pas mon objectif, aussi,
je battrais pour que nous ne surproduisions pas mais que nous manquions de rien.
Par contre des gens comme Pellegrini qui n'y connaissent rien à l'économie capitaliste, nous mènerait droit dans le mur en surproduisant pour devenir une "puissance économique" c'est à dire un pays dans lequel les profits explosent grâce à l'exploitation maximalisée des salariés. Et ce qui nous mènerait à une crise de surproduction car si le marché mondial contient suffisamment de débouchés pour contrebalancer les débouchés nationaux réduits du fait de l'exploitation capitaliste ; Pellegrini souffrant d'une xénophobie maladive n'y recourra pas, et nos marchandises trop chères pour un salariat essoré pour suinter le plus possible de profits, nos marchandises trop chères pour lui, seront entassées et invendues à côté d'un salariat crevant de faim. Alors soit l'Etat s'endettera pour résoudre ce problème, ce qui fonctionnera un temps jusqu'à ce que les investisseurs voudront rembourser un Etat à la dérive, quoiqu'il en soit, cet Etat-Providence aiguisera les dents des capitalistes qui chercheront à obtenir de cette situation une dévaluation structurelle, ce qui mettra notre pays dans un endettement exponentiel et poussera les partisans de l'austérité à devenir nos futurs dirigeants. C'est ce qui passe partout où ce genre de système est essayé. L'austérité s'impose à tout pays qui n'a fait du social qu'en demi-mesure, sans attenter au capitalisme. Aujourd'hui, on peut vous convaincre qu'il y a des alternatives, la dette est basse, mais quand la dette sera haute à cause de l'incompétence des bruns, malgré des intentions sociales louables, personne ne pourra vous empêcher de croire les bouches multiples et propagandaires et idéologues des néolibéraux, nous aurons droit au poison de l'austérité et en proie aux soumissions phoéciennes.
Si l'Etat n'intervient pas, la situation sera tant critique, qu'il faudra redouter de nouveaux troubles intérieurs. Dans les deux cas, nous arriverons à une situation pour laquelle, les communistes seront en position d'être l'opposition armée qui pourrait prendre le pouvoir et obtenir le soutien populaire. Partout où de telles situations se produisent, c'est le cas et nous sommes acclamés. Mais est-ce qu'on a envie de voir ça ? Moi, je ne veux pas voir la guerre civile, les massacres et les prises d'otage chez nous. Il ne m'est d'aucun intérêt d'en arriver à la misère généralisée à cause d'amateurs pour accéder aux responsabilités.

Vous l'aurez compris, quoiqu'il advienne, les communistes seront en position d'être amené aux responsabilités prochainement. Soit par l'effondrement du système capitaliste, soit par le vote pacifié. Vous avez aujourd'hui le choix d'avoir un avenir rigoureusement étudié, prévu et réfléchi ou de vous jeter à vos sentiments animaux et vous donner urne et bulletin à des gens sans théorie, qui feront n'importe quoi et causeront des dégâts, malgré de très bons sentiments. Cela ne suffit pas, il ne suffit pas d'être convaincu pour être convaincant, sans théorie rigoureuse ne peut n'être, ni naître de politique rigoureuse. Et je n'ai vu aucune rigueur chez mes adversaires, vous en jugerez vous-mêmes. Trouvez-y des arguments rationnels et cherchez les appels aux sentiments qu'on vous fait. Cherchez la raison et cherchez le sentimental, vous verrez comme moi, que nous avons plus affaire à des dramaturges expert du pathos qu'à intellectuels, des économistes, des politologues ou des sociologues, bien qu'ils vous disent qu'ils connaissent tous les rouages socio-économiques du pays.

Par ailleurs, j'offre un débat à Mme.Pellegrini, à Mme.Eximeno et à M.Alvaredo, nous verrons bien qui démasquera l'imposture, l'incompétence et l'amateurisme. Maintenant, il faut que le mouvement révolutionnaire communiste qui naît et émerge, qui point en chacun de vous, aille poindre en chacun d'entre nous, carlomanians pour que ce soit une marée de progrès et de rationalité qui noie les imposteurs dans les urnes.

Vive Carlomania !

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Leonardo de Luz
Royal-Référendaire
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Enregistré le : ven. 25 juin 2021 22:54

Parti politique

lun. 5 juil. 2021 14:39

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Meeting écologiste à Saternidad
Le 05/07/191

Il s’agissait du second événement de campagne majeur du jour pour Leonardo, candidat écologiste aux élections royales. Mais il ne fatiguait pas, sa détermination à remporter la course du premier tour et à par la suite faire en sorte de devenir le premier dirigeant écologiste d’une puissance majeure de la planète l’emportant. Il avait réservé une superbe salle capable d’accueillir 12 000 personnes dans son arène principale, mais aussi plusieurs autres milliers de personnes autour.

Près de 20 000 personnes étaient attendues ce soir pour un meeting supposé marquer le professionnalisme de sa candidature. Le candidat allait en effet évoquer des sujets loin des préoccupations écologistes historiques, mais pour se rapprocher d’un électorat plus large et classique de son pays. Pour cela, il allait insister sur deux grands dossiers régaliens.

Alors qu’il entrait, salué avec enthousiasme par la foule, il la saluait en retour tout en se dirigeant vers son pupitre de gestes fluides et dynamiques. Après un dernier grand sourire au premier rang, il se plaçait bien devant son microphone, l’allumait, puis commençait à déverser son débit de parole.


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Leonardo de Luz : Saternidad, salutations ! Je suis tellement heureux d’être ici, en compagnie aux premiers rangs de certains de mes collaborateurs de confiance depuis des années dans le cadre de mes activités en tant qu’Entrepreneur. Salut à toi Fabio, agriculteur proche de cette merveilleuse ville, et bien sûr je ne peux pas ne pas citer Isabella qui me fournit en tissus de coutures de qualité depuis près de trois ans désormais. Merci aussi à tous les autres.

Ce soir, je dois être honnête avec vous, nous n’allons parler ni d’économie - enfin pas directement -, ni d’écologie à proprement parler, ni même de progressisme comme nous pouvons l’entendre habituellement. Je veux évoquer avec vous, aujourd’hui, deux pans de la politique régalienne qu’il convient à tout candidat aux hautes fonctions de notre pays d’évoquer : la sécurité de la famille royale et la coopération internationale.


Après un petit moment de blanc, quelques uns se mirent à applaudir, suivis du reste de la salle et de l’extérieur. Après quelques instants, Leonardo reprenait rapidement pour ne pas perdre la foule.

Leonardo de Luz : Qu’est-ce que j’entends par la sécurité de la famille royale, et pourquoi j’en parle ? Et bien, je pense que chacun ici a réponse à ces questions. Nous pleurons encore Carlos XXVII qui s’est fait assassiner froidement par une usurpatrice, et nous voulons la réussite du Rei Oscar III. Il est hors-de-question de revoir une nouvelle scène de violence déchirer notre Nation ! Il faut pour cela aller plus loin que les mots, et je vais vous expliquer comment je vois le futur maintien de l’ordre carlomanian.

Je veux que nous revoyons la copie et la division de la façon dont nous maintenons l’ordre. Il apparaît d’abord nécessaire de confier aux Duchés et aux Mairies la mission d’établir de véritables polices de proximité, largement désarmées, pour construire un maintien de l’ordre dans la durée et ancré dans les territoires. Mais cette force, aussi utile soit-elle, n’est absolument pas suffisante en soi.

Nous avons besoin de constituer un Bureau Fédéral d’Enquête, qui maîtrisera une force beaucoup plus formée, armée, afin de mener les enquêtes qui le nécessiteront comme le grand banditisme, les faits criminels ou de manière plus générale tout ce que ne pourront pas assumer les forces de proximité. Au sein de ce Bureau Fédéral d’Enquête, il sera nécessaire d’établir une branche spécifique et d’élite chargée à la fois de sécuriser les déplacements, de s’assurer du bien-être et de la famille royale, et des figures politiques de premiers plan que sont le Royal-Référendaire, les Préfets et les parlementaires au Parlement Royal.

Nous devrons nous assurer de la totale loyauté de cette force à Carlomania et au Rei. Comparé aux forces actuelles, nous doublerons les moyens associés à la sécurité du Rei et de sa famille ! Cela me semble le stricte minimum pour reconquérir la sécurité et garantir au Rei Oscar III un règne long et sûr !


Le candidat aux élections royales s’est fait applaudir dès la fin de son allocution, avec des slogans écologistes prononcés avec vigueur pour assurer du sérieux de la candidature écologiste. Après un moment, dans lequel Leonardo de Luz a pu boire un verre d’eau, il reprenait la parole en remerciant les personnes présentes à nouveau.

Leonardo de Luz : Je vous remercie, je vous remercie. Mais les premiers à remercier, ce seront ces hommes et ces femmes en uniformes qui seront dédiés à la protection de chacun dans notre pays.

Je veux maintenant vous parler d’un autre aspect, lié à notre sécurité mais de manière plus large : la coopération internationale. Il est temps, je le pense sincèrement, que le prochain Comité Référendaire mène une politique de renouvellement de nos alliances ! Notre politique internationale se fondera sur un grand pilier : le rapprochement avec l’Union Phoécienne. En effet, je suis convaincu que cette alliance dont les valeurs sont proches des nôtres, dont les économies peuvent se rapprocher de la nôtre tant par leur développement que leurs difficultés, a un potentiel de coopération avec nous qui n’attend qu’à être révélé avec ambition.

En tant que Royal-Référendaire, l’une de mes premières actions une fois que mon Comité Référendaire sera formé, sera de me rendre en Phoécie continentale pour faire un tour de ces pays et de rencontrer les différents Chefs de Gouvernement phoéciens. Je veux par la suite nous accorder avec l’Union Phoécienne sur une politique commune de lutte contre le terrorisme et pour le développement idylénien.

Cette volonté politique affirmée de rapprochement n’est en rien un effacement de notre souveraineté, n’est en rien un bradage de notre particularité sur la scène internationale, il s’agit uniquement d’efficacité et de pragmatisme. Il est l’heure de laisser de côté les différents malheureux qui peuvent exister afin d’agir vraiment pour obtenir des résultats probants.

L’un des plus grands échecs de Toma Guardia a été de ne pas avoir tenu sa promesse concernant l’implémentation de grands projets avec l’Union Phoécienne. J’essaierai de raviver ces projets, et de construire des futurs géants industriels avec les États qui souhaiteront coopérer avec nous. Il est temps de coopérer, de construire tous ensemble un avenir meilleur !


À nouveau sous les applaudissements, le candidat écologiste était toujours derrière son pupitre en se tenant droit. Derrière lui était projeté les mots de “paix”, “solidarité”, “diplomatie”, “sécurité” aux-côtés du logo d’Avenir Écologique. Après un moment, il reprit pour conclure.

Leonardo de Luz : Merci, merci sincèrement de votre accueil. Je suis ravi de voir que Saternidad est une ville de visionnaires, de personnes qui savent où se trouve l’avenir : il se trouve du côté de l’écologie politique !

Pour que Carlomania devienne le premier pays vert, un pays où l’égalité rimera avec la prospérité, votons écologiste ! Merci !

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Juan Carlos Vázquez
Vice-Référendaire
Messages : 20
Enregistré le : sam. 19 juin 2021 09:14

Parti politique

mer. 7 juil. 2021 21:31

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Meeting à Saternidad
Mercredi 7 juillet 191

Alors que la descente redoutée dans les sondages était largement visible désormais, les Patrites essayaient de garantir leur qualification pour le second tour des élections royales et d'être le premier parti de droite pour avoir le leadership de l'opposition face à la majorité annoncée de gauche.

À son arrivée sur scène, Juan Carlos Vázquez fut applaudi très chaleureusement par ses sympathisants. Il se plaça devant le pupitre et commença à parler.


Bonsoir Saternidad ! Bonsoir à tous !

Merci de vous déplacer, si nombreux, comme chaque jour. Nous voyageons à travers le pays et voyons des foules toujours aussi nombreuses et déterminées. Que nous gagnons ou pas ces élections, nous ne remercierons jamais assez ces dizaines milliers de personnes qui se sont déplacées à nos événements de campagne, et surtout à celles et ceux qui les rendent possible. Si parmi vous certains ne sont pas encore engagés à nos côtés, la campagne n’est pas finie alors n’hésitez pas, toute aide est bonne à prendre en campagne électorale !

Au premier rang de ces citoyens engagés dans le mouvement patriote pour faire gagner Carlomania, il y a les 58 personnes qui composent la liste qui se présente devant vos suffrages cette année. Cette liste qui représente toute la diversité de Carlomania, en terme d’âge, de profession ou de milieu social, est emmenée par David Escrivá qui est aussi candidat au poste de Préfet. Je lui souhaite la belle victoire qu’il mérite lors de ces élections. Saternidad et Eternal en ont besoin.


Applaudissements.

Avant de vous parler des entreprises, ce qui sera le sujet central de mon intervention, j’aimerais parler quelques instants d’agriculture. Il s’agit d’un thème central de la campagne menée par David Escrivá et ses colistiers ici et, pour une bonne raison, cette circonscription est celle ayant la plus grande proportion d’agriculteurs. Aujourd’hui, le gouvernement n’est pas du côté des agriculteurs. Aujourd’hui, le gouvernement continue dans la politique qui nous emmène dans le mur : signer des accords de libre-échange, quitte à sacrifier nos agriculteurs qui respectent honnêtement les règles que nous leur imposons. Mais quand des produits ne respectant pas nos normes arrivent sur le marché, et moins cher, sommes nous vraiment en train de rendre service aux agriculteurs? Nous savons tous que non ! Nous devons défendre les intérêts des carlomanians avant ceux des autres, et si ce n’est pas ce que l’on souhaite, on se présente aux élections ailleurs ! Nous ne signerons plus d’accord de libre-échange avec des partenaires ayant des normes inférieures aux autres, c’est le seul moyen de protéger nos agriculteurs de la concurrence déloyale de certains producteurs étrangers.

Cette politique, valable pour l’agriculture, l’est aussi quand il s’agit de défendre nos petites entreprises. Car aujourd’hui, toutes nos entreprises obéissent à des normes à plusieurs niveaux : sanitaires, sociales ou encore environnementales. Quand un produit du Sūnyìxiān débarque sur notre marché deux fois moins cher qu’un produit carlomanian, c’est parce que les entreprises du Sūnyìxiān ne s’encombrent pas avec ce que l’on appelle les droits sociaux et les normes environnementales. Là encore, nous protégerons nos artisans et petits entrepreneurs de la concurrence déloyale étrangère en ne signant pas d’accord avec des pays ne respectant pas nos normes. Et pour aller plus loin dans ce sens, nous imposerons que 90% de la commande publique se fasse auprès d’entreprises nationales. Le contribuable paye des impôts pour recevoir un service. Favoriser nos entreprises, augmenter leur santé économique et donc améliorer globalement l’économie de notre nation est ce que l’on peut appeler un service.


Applaudissements

Mais même si ce sera un grand pas, nous savons tous combien cette politique n’est pas suffisante pour le développement de nos entreprises. Et pourtant, je veux ici rappeler combien ce devrait être une priorité de chaque gouvernement. Notre pays traverse une grave crise de l’emploi. Ce n’est pas en lançant une guérilla anti-capitaliste contre les entreprises que l’on résoudra ce problème, et bien au contraire ! Nous avons besoin des entreprises et les autorités publiques doivent leur tendre la main et pas mettre leur tête sous l’eau. Ce sera le sens du gouvernement que je conduirai.

Nous voulons aider les entreprises à embaucher. Mais surtout, nous devons leur porter assistance de l’embauche sur la longue durée. Nous devons dès à présent nous engager pour des emplois moins précaires et cela se fera par une politique incitative. Nous exonérerons de charges sociales les 3 premiers mois de chaque contrat d’au moins 5 ans. Chaque entreprise a intérêt à gagner en stabilité et nous ne pouvons pas décemment laisser les salariés dans l’angoisse de devoir trouver un travail tous les deux mois. Nous devons aider les entreprises à employer sur le long terme, elles ne demandent que ça.


Applaudissements.

Nous voulons également que des entreprises se créent dans notre pays. Nous voulons pousser davantage de jeunes à vouloir se lancer dans l’entrepreunariat. Nous avons besoin de jeunes qui veulent créer de la richesse et des emplois à Carlomania. Mais, avec notre niveau de pauvreté et notre taux de chômage, nous savons combien c’est difficile pour un jeune sans ressources de se lancer. Nous donnerons donc un sérieux coup de pouce en exonérant de toute taxe une entreprise dans les six mois qui suivent sa création. Mais l’aide au démarrage ne suffira pas malheureusement, il faut également offrir un filet de sécurité à ces jeunes afin qu’ils puissent apaiser leurs craintes concernant les risques pris. Nous créerons une Banque Fédérale d’Investissement chargée d’investir dans des entreprises en difficulté. Les entrepreneurs doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls et que la nation est reconnaissante des risques qu’ils prennent pour sa santé. Mais des mots ne suffisent pas et voilà nos solutions pour les traduire en actes !

Un pays qui se tient aux côtés de celles et ceux qui le servent. Tel est le pays pour lequel nous nous battons. Tel est le futur que nous visons. Et si c’est également votre vision de notre société, si vous voulez aussi une société qui prend soin des plus précaires sans oublier les moteurs de notre économie, alors vous avez un bulletin, celui de la liste patriote emmenée par David Escrivá pour Saternidad, Eternal et Carlomania. Pas une voix ne doit manquer !

Merci à tous ! Et puisse le Sort protéger le Royaume de Carlomania et ses citoyens !


À l'issue d'une dernière ovation, le public entonna spontanément l'hymne national, en coeur avec Juan Carlos Vázquez et les candidats patriotes montés sur scène.

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