[RSD] Oficina de la Esperanza

[Toma Guardia]

Le siège historique du Rassemblement des Socialistes et Démocrates depuis qu'il a émergé sur la scène politique nationale est à Saternidad. Fondé à l'origine pour coordonner le "Partido del Trabajo de Eternal", ancêtre local du RSD dans le Duché, il est resté puis devenu le siège à l'échelle national. En son sein, plusieurs centaines de mètres-carrés de bureaux très bien rénovés, des salles d'archives, une salle de conférence et divers annexes louées la plupart du temps par le RSD à des entreprises ou associations. Le "Bureau de l'Espoir", du nom donné par les militants socialistes-démocrates, concentre près de 750 employés permanents du parti, par ailleurs encartés ou non. Il dispose aussi d'une cour intérieure au sein de laquelle les discours de victoires et importantes conférences de presse du RSD se sont toujours déroulées.


Photographie "vue de la rue" du siège, rue Diego VI.

[Toma Guardia]

[ANTIDATE : 06/06/2020 à 21h01]

La cour du siège RSD était bondée de monde, au point que l’événement débordait sur les rues aux alentours de Saternidad. Des drapeaux socialistes étaient fièrement brandis un peu partout, tandis que la zone presse était préparée et des rétroprojecteurs, des écrans installés pour rediffuser la conférence qui s’annonçait. L’ambiance était clairement à l’euphorie, des familles avec enfants étaient présentes, et l’équipe nationale du RSD entretenait l’ambiance bonne enfant de la salle. Toma Guardia était attendu pour les coups de 21h, dans quelques minutes donc. D’un coup, un silence marquait l’énorme foule alors que le socialiste-démocrate se plaçait devant les caméras, en fond étaient présents sa femme et ses deux enfants. Tous les quatre étaient bien habillés, et au lieu du traditionnel badge en fleur de rose le politicien abordait fièrement un drapeau carlomanian sur son torse. Le nouvellement élu Royal-Référendaire débutait alors sa prise de parole, écouté avec un certain respect par ses troupes.
“Merci mes amis. Merci à vous, tous et toutes, d’être là ce soir pour ce grand événement démocratique.

Les carlomanians ont choisi. Nos compatriotes, notre Nation a ce soir fait le choix d’une rupture de cap. Une rupture, avec un libéralisme économique destructeur et une foi irrationnelle envers le marché qui nous a amené désindustrialisation, misère et précarité ! Une rupture avec un conservatisme rampant, un conservatisme décevant de notre Royaume qui doit au contraire inonder l’entièreté du monde de sa lumière, des idéaux de progrès qui sont les nôtres ! Une rupture avec la droite, qui s’est extraordinairement illustrée par sa capacité à céder aux éléments les plus réactionnaires de notre pays. Et cette rupture, chers amis, chers concitoyens, nous allons la mettre en oeuvre au plus tôt possible. La confiance que les carlomanians m’ont confié, dont je suis maintenant dépositaire, m’oblige à aller de l’avant et à désormais gouverner avec la plus grande compétence qu’il m’est possible notre État.

Cette victoire, c’est avant celle de la mienne une victoire du collectif. Je la dois à toutes les personnes qui, chaque jour, parfois au péril de leur sécurité, sont sorties dans la rue pour défendre nos valeurs et ma candidature. Je la dois aux alliés que nous avons réussi à nous faire, à notre gauche comme à notre droite, lors de cette campagne ! Cette victoire, c’est celle du RSD tout entier, des Jeunes Progressistes de tout Carlomania, de tous les progressistes, humanistes de ce Royaume ! Cette victoire, c’est la nôtre. Mais cette victoire, mes chers amis, nous devons bien prendre conscience que c’est une victoire fragile.

En effet, jamais un Royal-Référendaire depuis plusieurs scrutins n’avait jamais été élu avec un score aussi serré. C’est le prix de la victoire de la gauche, diront certains, je pense personnellement que c’est aussi le prix de la décision que j’ai prise, en pleine campagne, de me retirer médiatiquement quelques jours durant. Pour assurer une pleine confiance pour les six ans à venir de nos concitoyens envers nos institutions, j'adresse ce soir à la Comisión Electoral Real une demande de recomptage officiel des voix, nécessaire de mon point-de-vue pour une transparence totale. Notre Royaume a pendant les dernières semaines changé d’équipe au pouvoir, changé de Rei, a changé au plus profond de son âme. Cette élection s’est produite dans le contexte d’une Nation meurtrie par la perte de son Rei, dans un attentat ignoble contre tous les carlomanians, contre la figure de notre Royaume. Le Rei Carlos XXVII est mort, vive le Rei Oscar III.

Nous serons donc modestes ce soir, et je respecterai personnellement un deuil national que tous les carlomanians et carlomanianes, que je sais attachés à la figure du Rei, méritent. Comme vous pourrez vous en douter, je ne serais pas un Royal-Référendaire figure des médias. Je ferais mon travail. Et je le ferais pendant tout mon mandat, car en effet mes chers compatriotes, mes chers amis, par profond respect pour nos institutions je fait ici la promesse de ne pas me porter candidat à nouveau au poste de Royal-Référendaire, à ma propre succession, dans six ans. C’est un choix que j’assume dès aujourd’hui, et que je respecterai lui aussi.

Ensemble, il est temps d’engager ce nouvel élan pour notre Royaume. Carlomanians, carlomanianes : au travail.

¡ Viva Carlomania !"
Le Royal-Référendaire salue les caméras après avoir terminé son discours, alors que des applaudissements éclatent dans les rues autour du siège RSD. La parole est ensuite donné à un attaché de presse du RSD pour répondre à diverses questions de journalistes.