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Teatro Carlos I

Quartier chic du sud de la capitale. Il est très prisé par les classes aisées.
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Luis Gorrochategui
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lun. 20 avr. 2020 17:33

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Emma Eximeno
Sénateur des Cortès
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Enregistré le : dim. 29 mars 2020 11:15

lun. 20 avr. 2020 18:28

Emma Eximeno venait d'être élue Présidente de Vamos!, le mouvement centriste du pays. Elle comptait se démarquer dans cette campagne. Même si elle avait peu d'espoir d'être élue Royale-Référendaire, elle avait bon espoir de faire un bon score aux législatives. Elle pouvait aussi se démarquer au niveau local en faisant de Valdivia et de son duché un fief centriste. Elle commençait donc sa campagne au Théâtre Carlos I, au cœur de la capitale carlomaniane. De nombreux spectateurs, pas tous membres de Vamos!, avaient fait le déplacement pour assister à l'ouverture centriste de cette campagne.

Mes chers amis !

Quelle joie de vous retrouver en ce jour pour débuter la campagne de notre parti pour ces élections. Vous la voyez venir vous aussi cette campagne gauche-droite ? Nous devons nous mobiliser pour empêcher qu'un bord politique obtienne la majorité absolue : c'est notre mission la plus importante. Si un parti obtient la majorité absolue, il pourra gouverner sans se soucier de l'avis des oppositions. Il y aura des débats, c'est certain, mais il nous manquera cette obligation de concilier qui est l'existence même de notre mouvement.

La gauche et la droite sont des leurres idéologiques. On veut vous faire croire que parce que vous êtes ouvrier, vous appartenez à la gauche et parce que vous appartenez à la classe moyenne vous êtes de droite : c'est faux ! La droite n'a pas raison, la gauche n'a pas raison. Conservateurs, socialistes, ils ont tous tort ! Ce qu'il faut ce n'est pas tout à droite ou tout à gauche, c'est un peu des deux. Des concessions, des conciliations, voilà ce qu'il faut. En s'obstinant dans leurs idées, en voulant fuir les concessions, les partis de droite et de gauche fuient leurs responsabilités et se jettent dans les bras des extrêmes : communistes et nationalistes entre autres.

Nous devons l'éviter ! Si demain nous voulons que nos enfants puissent profiter des bienfaits des libertés individuelles, si nous voulons éviter d'être dans un entre-soi malsain, il nous faut prendre une décision. Nous l'union nationale face à une composante extrémiste n'est pas une erreur. C'est du bon sens. Pour protéger nos acquis sociaux, et pourquoi pas en gagner d'autres, et notre système économique.

L'extrême-droite va s'attaquer aux migrants et vont vouloir nous enfermer en nous empêchant de profiter de la mondialisation qui nous permet pourtant de voyager, de connaître des produits des 4 coins du monde : Anpor, Fédération-Unie ou bien Lysennie. L'extrême-gauche veut s'attaquer à ceux qui ont les moyens. Ce n'est pas en prenant aux riches pour donner aux pauvres que nous gagnerons. Ils vont s'enfuir et ne plus payer d'impôts, qui serviraient à notre hôpital ou à notre école. Nous perdrions plus que ce que nous gagnerions.

La liberté économique passe par la liberté de s'enrichir. On traite les riches d'égoïstes, c'est trop facile. Ceux qu'ils appellent riches sont ceux qui emploient les classes laborieuses, comme ils disent. Si on les fait fuir, ils fermeront leurs usines chez nous et iront en ouvrir d'autres au Sūnyìxiān, laissant des centaines, voir des milliers, de personnes déjà fragiles financièrement sur le carreau.

Cela ne veut pas dire qu'il faut laisser les patrons payer leurs salariés au rabais. Un salaire minimum doit exister et doit pouvoir augmenter, pas de 100 Carl d'un coup mais progressivement. Il faut que le salaire minimum augmente en même temps que le coût de la vie. Sinon, comment nos ouvriers vont-ils se nourrir, se loger, se chauffer ? Aider ceux qui sont dans le besoin n'est pas une option, c'est un devoir de l’État et nous devons tous en avoir conscience.

L'éducation et la santé doivent bénéficier de budgets importants pour nous protéger et permettre à tous d'accéder aux formations et d'avoir un emploi. Mais nous devons aussi protéger nos intérêts économiques en luttant contre les délocalisations. Nous devons protéger nos concitoyens en investissant dans la police et la défense. Nous n'avons pas une dette, nous avons des dettes. Des dettes envers nos enfants. Garantir leur santé, leur sécurité, leur instruction... ne devraient pas être séparés mais alliés pour que les enfants s'épanouissent sans le vacarme des armes, sans la maladie et avec un minimum décent pour vivre.

Pour allier toutes ces idées qui sont, à mon avis, essentiels pour le développement sur tous les plans de notre pays, il faut voter Vamos! Ou alors, faites un choix entre l'un ou l'autre, mais des secteurs seront sacrifiés. Vous n'aurez pas les armes mais la maladie, vous aurez des allocations mais pas d'emploi. Alors faites votre choix en réfléchissant aux conséquences de votre vote !

Vive le Rei ! Vive Carlomania !

Le public applaudit le discours avant d'entonner l'hymne national du pays.

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Santino P. Diaz
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Enregistré le : dim. 29 mars 2020 02:14

mar. 21 avr. 2020 03:47

Santino continuait sa tournée nationale sur la plus grande île avant d'aller en périphérie.

Bonsoir camarades, mes chers amis !

C'est au terme de deux jours de campagne du Front Révolutionnaire que les écologistes et les attrape-tout se sont réveillés. Les uns à Bailletto, les autres ici même. D'un côté, nous avons Monsieur Alvaredo, possesseur d'une bien jolie villa avec une grande piscine qui vient que la planète souffre de nos excès et que s'il était élu, il ferait de sa ville, la première ville écologiste. Il serait déjà bon qu'il cesse d'entretenir son train de vie fastueux avant de faire la morale aux autres. Et quelle morale ? Le monde va mal, les écolos feront quelque chose. Dans son intervention que j'ai pu écouter à loisir, il dit qu'une majorité écologiste fera des choses contre les inégalités et le saccage de l'environnement. Mais quelles choses ? Rien n'est dit. D'où vient la pollution ? D'où viennent les inégalités ? Comment réformer l'économie, la justice et le système social ? Il promet le progrès mais lequel ? Rien ! Rien ! Rien ! Comment à leur habitude, les partis sans théorie sont sans proposition concrète, sans cohérence et dans l'incapacité d'expliquer le fonctionnement du monde et les réformes qu'ils veulent appliquer. Il n'y a que des lapalissades que le premier abruti qui sait lire un texte avec articulation aurait pu répéter. Pourquoi y a t-il des inégalités ? Parce que la production capitaliste de valeur est inégalitaire par nature et ne peut être égalitaire. Je l'ai expliqué. Ajoutez à cela la répétition des générations qui forge le déterminisme social, puisqu'un fils de riche sera un riche, et un fils de pauvre sera un pauvre. Du moins c'est ce que les statistiques démontrent et montrent les inégalités dues au déterminisme social. Un enfant de cadre a 4,5 fois plus de chance d'appartenir aux 20% les plus aisés qu'un enfant d'ouvrier ! Deux axes à cette inégalité : l'éducation et l'héritage. C'était pas difficile à dire, ça prenait dix minutes à trouver pourtant les écolos n'ont pas pris 10 minutes pour préparer leurs propositions. Le Front révolutionnaire, lui, s'intéresse vraiment aux problèmes des gens, propose en connaissance de cause, en ayant rationnellement étudié le problème et propose des solutions efficaces. Soit vous pouvez choisir une gauche prometteuse, vague et floue, soit vous pouvez choisir une gauche rationnelle, rigoureuse et laborieuse.

Parlons maintenant des attrape-tout. Madame Eximeno a tenu un discours ici-même. Derrière ses mots, pas une seule réalité, aucun attachement matériel, seulement de l'idée et je dirais même plus, de l'idéologie ! Elle n'a justifié aucun de ses propos, elle n'a fait aucune démonstration, elle ne fait que postuler des thèses que vous êtes priés de croire. Elle se construit des petits hommes de paille qu'elle combat à la Don Quijote de la Mancha. La gauche, ce ne sont pas les ouvriers. La droite, ce ne sont pas les classes moyennes. Les classes moyennes, ça n'existe pas.
La classe moyenne, ne peut se définir que par sa place dans le processus de production. La classe moyenne c'est donc celle qui possède du capital et doit quand même travailler. Ce sont les indépendants, la classe moyenne et je peux vous assurer que ce n'est pas la droite.
Ensuite l'attrape-tout, continue en disant que c'est pas la droite qui a raison, que ce n'est pas la gauche qui a raison mais qu'il faut en prendre d'un peu partout. C'est à dire que de chaque côté, on a des théories très poussées qui présentent des modèles de réflexion où chaque élément est relatif à ce modèle, et Madmae Eximeno voudrait prendre des éléments d'un partout et voir ce que ça donne. C'est comme si je vous disais qu'il faut concilier la production de clef à molette et de cadre pour vélo, nous ferons donc des vélos avec des moules pour clefs à molette. Non ! Chaque proposition doit faire partie d'un modèle cohérent, on ne peut pas faire des expériences de-ci de-là et voir ce que ça fait. La population a déjà souffert des siècles d'exploitation, ne lui faîtes pas en plus subir l'expérimentation !

Elle dit, cette brave femme qui n'en a pas beaucoup dans le coco, que l'extrême-gauche c'est prendre aux possédants. C'est bien joli de voir ça comme ça mais c'est très parcellaire. Oui, nous autres communistes, nous voulons prendre une partie de ce que possèdent les riches. Mais nous ne faisons pas ça pour des prunes, en contrepartie, il y a des investissements, des services publics, une amélioration réelle de la condition sociale du pays. C'est donc réduire l'intérêt priver pour le redistribuer à l'intérêt public. Si on raisonnait comme celle-là, on ne verrait dans la cotisation sociale qu'un pillage des salaires. Raisonner comme cela, ce n'est voir que les contreparties et non les avantages. Les cotisations sociales, c'est certes prendre sur ce que vous gagnez mais c'est pour indemniser les chômeurs, les malades, payer les retraites, etc. Alors oui, nous prendrons une partie des possessions de ceux qui possèdent trop et nous ferons en sorte que cela profite à tous. La fuite des riches n'est pas si forte qu'elle le prétend. Regardez au Saphyr ou en Ostaria ! Des chefs de gouvernement ou d'Etat communistes ne font pas fuir les populations aisées puisqu'elles profitent elles-aussi des bienfaits de l'intérêt collectif. Ce que les possédants perdront en intérêt privé, elles le récupéreront en intérêt collectif.
Pour ce qui est des hôpitaux et des écoles, d'où nous viennent leur coût extraordinaires ? De ce qu'on importe nos matériels éducatifs et surtout sanitaires, or quel est le programme que j'ai présenté hier ? La réindustrialisation du pays. Pour qu'on puisse produire notre matériel médical et éducatif et ainsi alléger les budgets scolaires et sanitaires, et augmenter cependant la qualité des soins et de l'éducation.

Ensuite pour ce qui est des riches, on m'accuse de les traiter d'égoïstes. Riches et égoïstes, deux mots que je n'avais jusqu'à ce soir jamais mis côte à côte. Je n'en ai pas après les bourgeois mais après la bourgeoisie, il faut donc nuancer vos allégations, Madame Eximeno. Mentez si vous voulez, mais faîtes le discrètement au moins ! Et dans tout son flot de postillons amères, la mythomane Eximeno, de dire que si on applique une politique de redistribution, une politique d'utilité publique en somme, nous ferons fuir les riches qui emporteront leurs usines sous le bras et laisserons des personnes fragiles sur le carreaux. D'une, si vous croyez que je laisserais partir les riches avec leurs usines, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil jusqu'à vos deux neurones. De deux, ces personnes fragilisées l'ont été par l'exploitation capitaliste, et elles le seront toujours plus tant que ce système qui comporte en son sein l'exploitation et son accroissement, ne sera pas jeté aux ordures du temps passé.
Par ailleurs, j'ai développé la création de valeur en système capitaliste et je remarque que certaines personnes jouent le jeu de l'ignorance, comme si l'argent se créé de manière fantastique sans qu'il n'y est de spoliation de la valeur créée, sans qu'il n'y est d'exploitation. Pourtant, il faut appeler un chat, un chat. Nous vivons dans un système capitaliste, pas dans une économie de marché. Une économie de marché, c'est le nouveau mot à la mode, des Eximeno et des révisionnistes pour ne plus dire capitalisme. Car à capitalisme est à jamais lié le mot exploitation. Un terme que les Eximeno et bonimenteurs de cette veine veulent aseptiser pour faire croire que le système actuel peut continuer à exister, qu'il n'y a pas d'alternative à ce système et qu'il est dans l'intérêt collectif.

Permettez-moi donc de vous faire un petit exposé de la lutte des classes et de l'idéologie avant de poursuivre sur les propositions communistes concernant l'écologie et l'égalité. La lutte des classes qu'est-ce ? Vous le savez désormais, il existe trois classes sociales dont deux qui sont les extrêmes du système productif capitaliste et antagoniste capital-travail. La classe bourgeoise qui est la classe dominante a un intérêt objectif : préserver le système actuel puisqu'elle y domine. La classe petite-bourgeoise qui possède du capital mais doit travailler -nos indépendants par exemple- ont pour intérêt objectif celui d'accumuler assez de capital pour intégrer la classe bourgeoise. La classe prolétarienne, celle qui n'a que le travail pour vivre ou le salariat, a pour intérêt objectif la suppression de la propriété privée du capital. Puisque sans propriété privée des moyens de production, le système de classe sociale disparaît. Tout le monde n'a que le travail pour survivre, le capital ne pouvant plus permettre à quiconque de vivre. Cependant qu'aujourd'hui, cette lutte n'est menée que par la bourgeoisie, qui est en train de la gagner, celle-ci qui parvient à imposer l'idée que le capitalisme est le meilleur système et qu'il n'y a aucune alternative à lui. Cette vision de voir le monde étant celle de la classe dominante, c'est cela qu'on nomme l'idéologie.
Quand l'idéologue Eximeno utilise le terme "idéologique", qu'est-ce qu'elle se goure ! Ce qu'elle veut dire c'est "dogmatique" ! Quand on suis un ensemble d'idées et se refuse à toute concession, ce n'est pas agir "idéologiquement" mais "dogmatiquement". Agir dans l'intérêt de la classe dominante, c'est agir "idéologiquement". L'idéologie est un dogme faux, puisqu'il fait passer l'intérêt objectif de la bourgeoisie pour l'intérêt collectif. Alors que les intérêts objectifs de classes différentes sont différents.
Bien sûr, il faut prendre conscience de son appartenance objective à une classe déterminée. Qu'importe ce que dira Eximeno, si vous êtes un prolétaire, c'est à dire que vous avez besoin de vous salarier pour vivre, alors vous êtes un prolétaire et votre intérêt objectif, pour améliorer vos conditions de vie et celles de vos camarades de classe, c'est d'anéantir la propriété privée. Ce n'est pas une idée ou une théorie fumeuse, c'est le regard objectif et scientifique du processus économique. C'est ce qui nous différencie, la harengère Eximeno et moi, elle crie à qui veut l'entendre ses sentiments et opinions préjugées du moment, alors que je ne fais qu'énoncer des constats objectifs et y apposer une théorie révolutionnaire pour guider le mouvement révolutionnaire. Elle dit ce qui lui passe par la tête à un instant T quand j'explique un programme rationnel pour parvenir à concilier les intérêts objectifs des masses.

Oui, je dis bien des masses ! Si je prends les statistiques de la ville, nous avons déjà à enlever 16% de retraités. Grâce à nos efforts et aux efforts révolutionnaires passés, les retraités sont en dehors du système de production capitaliste. Les retraites ne sont pas capitalisées mais cotisées.
Donc si je prends les statistiques socio-professionnelles de Valvidia, je tombe sur presque 80% de prolétaires !
En enlevant les 16% de retraités qui bénéficient d'une économie socialiste, puisque leur retraite est hors du système capitaliste on tombe sur 9% de chômeurs qui sont des salariés sans travail, l'armée de réserve qui permet d'effrayer les salariés en leur rappelant qu'ils sont largement remplaçables s'ils osent exiger de meilleurs conditions de travail ; 2,5% d'ouvriers ; 15,5% d'employés ; 19% de professions intermédiaires et 33% de cadres, car comme je l'ai dit, la classe sociale n'est pas définie selon le revenu, donc même les cadres bien-payés sont des prolétaires bien que leurs intérêts se rapprochent de ceux de la petite-bourgeoisie, c'est à dire s'enrichir assez pour devenir bourgeois.
Et c'est sans compter les étudiants qui seront prolétarisés à la suite de leurs études, sans compter les agriculteurs qui sont composés de prolétaires mais aussi de bourgeois et sans compter les artisans et indépendants franchisés qui sont également soumis à une forme juridique salariée. Donc, le prolétariat est la majorité de notre population, le Front Révolutionnaire n'a pas fait un programme pour une minorité d'ouvriers, mais bien pour une part immense de la population. En plus des 80% de non-retraités, notre programme profite également aux retraités et aux étudiants.
En utilisant le rasoir de Hanton, c'est à dire de ne pas attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer, je conclurais cette parenthèse par dire que la peu maligne Eximeno qui fait gling gling quand elle secoue la tête, prétend qu'en faisant un programme qui, à tout le moins, profiterait à 95% de la population, nous perdrons plus que nous y gagnerons. Elle veut donc nous dire que toute proposition politique devrait être approuvée par un vingtième de la population ? Elle voudrait défendre que toute initiative sociale devrait plaire à moins de 3 millions de gens, tandis que notre population s'élève à 60 millions d'électeurs ? Voilà ce qu'est de l'idéologie : calquer et limiter l'intérêt collectif à l'intérêt minoritaire des plus puissants.
Ce serait oublier que toute la valeur produite du pays, toute la richesse qu'ils ont en conséquent, est le fruit des masses laborieuses, des 95% de prolétaires et que leur apport n'aura été qu'un capital hérité par la domination qu'auront su mettre en place leurs ancêtres.

Maintenant passons au programme du Front Révolutionnaire sur l'écologie et l'égalité. Que proposons-nous ? Premièrement, redonner à l'Etat la place qui lui est due dans le processus écologique. Donc, la limitation de l'élevage et de la consommation carnée, puisqu'elle cause un usage démesuré de l'eau potable alors que force populations en est privée. Nous encadrerons également tous les produits alimentaires ou matériels sur le sol carlomanian de manière à refuser la production, l'importation et l'usage de matières polluantes quand il existe des alternatives, de produits alimentaires malsains et surtransformés, les différents plastiques non-médicaux seront eux aussi abandonnés, les pesticides, les intrants chimiques agricoles et industriels ou ménagers seront jetés aux oubliettes également. En réindustrialisant le pays, nous ferons appel à nombre de comités de simplification industrielle pour concevoir des électroménagers, des produits numériques, des véhicules et autres produits de haute-technologie simples et facilement recyclables. Par ailleurs toute la valorisation des déchets sera l'objet d'une entreprise publique et monopolaire, du recyclage au compostage industriel, ce sera un service public gratuit. Nous ferons également notre transition énergétique vers le nucléaire puis vers le renouvelable, pendant que dans le même temps nous baisserons progressivement notre dette énergétique en faisant des campagnes d'isolation thermique, en réduisant les déplacements, etc.
Enfin et c'est sans doute notre plus gros programme, nous planifierons la consommation annuelle du pays et nous fixerons la production à ce seuil avec une marge de manoeuvre à hauteur de 10 ou 20%, les objectifs seront répartis entre chaque entreprise de production ou d'importation qui se chargera d'approvisionner le pays. Et en cas de dépassement des objectifs, nous sanctionnerons par une taxe punitive de 20% de la valeur obtenue, c'est à dire appliquée sur les recettes brutes que l'entreprise aura obtenu par ces surproductions ou surimportations. Ces productions qui seront la somme totale des besoins individuels seront redistribués géographiquement grâce à la création de cellules de consommation à l'échelle locale d'un quartier ou d'un immeuble. Pour cela il faudra développer une fonction publique supplémentaire, ce qui nécessitera trois années, c'est à dire que la planification économique et écologique ne commencera qu'à partir de la quatrième année de mandature.

Tout cela induira un grand changement de société qui doit être tourné résolument vers l'écologie et l'égalité. Les deux sont tout à fait indissociables pour être justes. Ce changement de société sera accompagné par un Etat fort. Nous ne combattrons pas les véhicules privés sans combattre les raisons de son usage. Aujourd'hui ce qui motive le plus l'usage des voitures, c'est le travail et le poids de l'horaire sur notre société. Pour accompagner la fin du tout-voiture, nous allons donc réaménager la temporalité individuelle, réduire les horaires de travail, augmenter les déplacements collectifs, améliorer les déplacements mécaniques, la marche ou le vélo, assouplir le poids que font peser nos montres sur nos vies. En contrepartie, vous devrez abandonner l'usage irrationnel de la voiture individuelle, vous devrez abandonner l'usage immodéré de l'électronique et nous irons ensemble vers une sobriété heureuse. Je dis bien une sobriété et non un manque. C'est cela la spécificité communiste. Les autres programmes écologistes sont des programmes écolocapitalistes. Ils mettent en place des taxations punitives sur les viandes, l'essence, le chauffage ou l'eau. Mais ce n'est pas toute la population qui se prive de fastes luxes. Non ce sont les plus précaires, les plus fragiles qui endurent une condition encore plus déplorable tandis que les plus aisés, continuent à mener un train de vie qui pèsera plus sur leur compte mais qu'importe ! En moyenne, les plus hauts salaires augmentent trois fois plus vite que la moyenne totale et c'est sans compter la hausse des dividendes ! En moyenne, les salaires grimpent de 0,5% par an tandis que les dividendes augmentent à 4% par trimestre ! Si vous calculez sur un an, quatre augmentation de 4%, ça vous fait 17% d'augmentation ! Les profits augmentent 34 fois plus vite que les salaires. Donc même si on taxe sévèrement les viandes, les produits pétroliers, etc, ce sont les plus pauvres qui en ressentiront le coût et les riches ne verront qu'à peine la taxe passée qu'elle sera déjà compensée par l'augmentation de leur revenu.

Il faut donc indissocier écologie et égalité pour mettre en place une planification qui imposera autant aux riches qu'aux pauvres, une consommation raisonnable et soucieuse de respecter l'environnement. C'est la raison pour laquelle la planification qui s'appliquera à la quatrième année de mandature si vous choisissez de voter communiste en masse, cette planification limitera par individu la consommation carnée, sans distinction de richesse. Et que vous soyez riche ou que vous soyez pauvre, il vous sera impossible d'acheter une masse carnée supérieure à la moitié de la limite individuelle. Nous tolérerons que certaines personnes veuillent s'offrir une alimentation exceptionnellement plus carnée que d'ordinaire mais cela ne devra pas revenir à consommer comme les plus aisés et les moins responsables consomment aujourd'hui. En somme, nous prévoyons de tabler la limite hebdomadaire de viande à la quantité moyenne de quatre repas, soit deux jours. Mais cela reste encore sujet à discussion et nous ne prendrons de décisions qu'au vu de la situation que nous pourrons constater dans l'exercice de nos fonctions.

Enfin, nous limiterons la consommation énergétique nationale à 2,5 tonnes d'équivalent pétrole par habitant. Une étude démontre qu'au de-là de 4 Tep par habitant, aucune corrélation ne peut plus être faite entre l'amélioration des conditions de vie et la dépense énergétique. Cependant cela s'applique aussi à des pays frigorifiques qui connaissent des dépenses immenses. Nous pouvons constater par l'expérience que des pays qui ont pourtant besoin de plus d'énergies pour se chauffer que nous, n'observent plus d'augmentation de l'amélioration des conditions de vie au de-là de 3,5 Tep par habitant, sans appliquer de mesures particulièrement écologiques, ni planification, ni mesures contre le gaspillage, la surproduction ou la transition énergétique. En appliquant cela, nous espérons pouvoir tomber à 2,5 Tep par habitant. C'est une estimation et un objectif très réaliste que nous pourrons cependant adapter selon ce qu'il adviendra. Encore une fois, je le répète, notre programme est une feuille de route rationnelle établie selon la situation actuellement observable, il peut arriver que la feuille de route évolue si la situation rendait inapplicable ou inutile quelque mesure, ou que nous pourrions aller plus loin. Nous sommes des pragmatiques au Front Révolutionnaire et nous agirons en conséquent.

Vive Carlomania ! Et vive son peuple !

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Consolación Pellegrini
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Enregistré le : jeu. 2 avr. 2020 14:27

jeu. 23 avr. 2020 17:18

Meeting de Consolación Pellegrini à Valdivia (22/04/176)

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Après les passages de ses adversaires d'extrême-gauche et de droite libérale, c'était au tour de Consolación Pellegrini, la candidate de l'ALCO de se présenter dans le superbe et imposant Teatro Carlos I de Valdivia, pour s'adresser aux militants de droite de la capitale carlomaniane. D'une capacité d'accueil bien plus faible que l'Arena Ciudad de Soler qui avait été utilisée pour le meeting de lancement de la campagne du parti la veille, cette salle avait tout de même été choisie pour son charme emblématique de la richesse culturelle de Valdivia. Et également, il faut le dire, car les concurrents sus-cités avaient également fait de cette salle leur lieu de meeting.

S'étant exprimée la veille essentiellement sur le projet économique de la droite conservatrice, Consolación Pellegrini avait fait le choix, en concertation avec le bureau national de l'ALCO ainsi que son directeur de campagne, de parler aujourd'hui des propositions du parti en matière de santé et d'affaires sociales. Bien que La Mayora soit un quartier plutôt très aisé, la candidate savait pertinemment qu'une partie des Valdiviens souffrait du coût de la vie et du manque d'offre en soins. Elle souhaitait donc capitaliser sur cela.


Chers Valdiviens, chers tous,

Un grand merci à vous pour l'accueil que vous m'avez réservé depuis le début de ma journée et mon arrivée dans notre merveilleuse capitale ! Bien qu'étant une provinciale de cœur et de nature, c'est toujours un réel plaisir pour moi de parcourir les rues de notre capitale, d'y observer la beauté de ses bâtiments et bien sûr et surtout, d'y rencontrer les Valdiviens. Je dois dire que je ne comprends pas que l'on prête parfois aux habitants de la capitale une forme d'arrogance et de fermeture d'esprit, ce n'est pas du tout ce que je constate à chaque venue ! Ce matin encore, j'ai eu l'occasion de me rendre dans le quartier de l'Alto Valdivia, où j'ai pu passer près de deux heures en compagnie de ses habitants. J'ai pu y avoir des discussions franches, sincères et surtout intéressantes. Et, je veux absolument le préciser, j'ai été accueillie de manière très chaleureuse. Je pense que de Soler à Valdivia, ou de Bergillo à Saternitad, nous sommes, vous êtes tous, empreints de ce savoir-vivre et de cette chaleur qui fait la force du peuple carlomanian. Oui, j'en suis intimement persuadée !

• Applaudissements nourris •

Alors, je sais que je ne suis pas la première à venir vous voir, et certainement pas la dernière non plus. Mais aujourd'hui, je suis ici pour vous convaincre que le projet de l'ALCO est le plus apte à faire progresser notre pays dans le bon sens. Sur le plan économique, notre pays stagne voire régresse, comme la majorité des puissances phoéciennes, c'est vrai. Je ne veux pas revenir sur ce point que j'ai déjà pu aborder hier lors du meeting d'ouverture à Soler. Ce que je veux vous dire, c'est que malgré ce contexte difficile pour beaucoup d'entre vous aujourd'hui, l'ALCO privilégiera toujours le bien-être humain et le progrès social avant toute chose. Notre projet économique rendra à l'État carlomanian une pleine maîtrise de ses industries et dopera l'emploi, tout-en lui permettant de réaliser des économies non négligeables. Investir mais investir au bon endroit, voilà la meilleure manière de gérer consciencieusement un budget exécutif. Et ces dizaines de milliards de Carls que nous allons récupérer via notre modèle de planification économique, c'est en premier lieu aux domaines de la santé publique et de la Sécurité Sociale que nous allons les attribuer. Le constat que nos spécialistes ont réalisé ces derniers mois est alarmant : l'hôpital public souffre du manque de lits et de la vétusté de ses équipements, nous ne formons pas suffisamment de nouveaux praticiens, la liste des déserts médicaux se rallonge et les plus modestes d'entre nous n'arrivent pas à faire face à l'accroissement du coût de la vie, impactés par le chômage ainsi que par l'obsolescence de notre système d'aides sociales. Tout cela, nous en sommes conscients et sachez qu'y remédier sera l'une des grandes priorités du mandat à venir si nous obtenons les plus hautes responsabilités.

• Standing ovation •

Tout d'abord, ce que nous voulons, c'est faire passer la santé de tous les Carlomanians d'abord. Les conséquences de la guerre, l'austérité économique, la mondialisation, la marchandisation et l'augmentation de la privatisation de nos structures ont précipité petit à petit notre système de santé dans une spirale négative qui l'a plongé dans un désossement lent mais continu. Combien de Carlomanians ont-ils des difficultés à trouver un médecin traitant ? Combien d'entre vous sont contraints de patienter de très longs mois avant de pouvoir consulter un spécialiste ? Combien ont-ils déjà été aux urgences, où malgré la bienveillance du personnel médical, ont dû attendre des heures et des heures avant d'être pris en charge ? Combien d'entre vous ont-ils déjà renoncé à recevoir des soins importants du fait de leur coût et d'une prise en charge trop faible ? Voilà autant de problématiques fortes qui font que, selon l'ALCO, la santé publique doit redevenir une exigence absolue et une priorité nationale. Remédier à tout cela sera compliqué, mais pas impossible. Pour que ce soit possible, il faut travailler dans le bon sens et de la bonne manière. C'est ce que je m'engage à faire si je suis élue.

• Applaudissements •

Parlons un peu de l'hôpital public. Je viens d'évoquer son obsolescence progressive et son manque de moyens. Que proposons-nous pour rétablir l'hôpital carlomanian ? De mettre en place un grand plan de restructuration qui agira sur tous les domaines qui lui font aujourd'hui défaut. Nous nous engageons à créer, durant le mandat, 10 000 nouveaux lits dont 2 500 rien que pour les services de soins intensifs, qui figurent parmi les plus débordés. L'autre point fort de ce plan de restructuration sera l'investissement de 10 milliards de Carls que nous attribuerons aux établissement les plus vétustes en vue de leur rénovation et de leur rééquipement en matériel digne et de pointe. Nous pensons également beaucoup aux personnels soignants, dont le métier est certainement l'un des plus difficiles qui soit. Nous les savons débordés, désabusés par le manque de matériel et de perspectives de carrière. En ce sens, nous nous engageons à recruter 10 000 soignants supplémentaires sur la mandature. Ceux-ci seront prioritairement affectés aux structures et aux unités qui survivent malgré un sous-effectif flagrant. Nous souhaitons faire appel avant tout à des soignants de nationalité carlomaniane, aussi pour cela, nous proposons d'augmenter de 30% le nombre de places en Instituts de Formation aux Soins Infirmiers et d'en démocratiser l'accès. Je vous l'ai déjà souvent dit : nous devons avant tout compter sur nos propres ressources, et faire profiter en premier lieu les nationaux de toute forme de création d'emplois. Les infirmiers, les aides soignants... Autant de personnes dévouées qui, selon moi, ne sont pas rétribuées à leur juste valeur, à la juste mesure de leur apport à la société. Aussi, nous augmenterons immédiatement de 10% le salaire fixe de chacun d'entre eux, tout-en créant une prime de risque annuelle modulable, qui sera calculée à la fois en fonction du coût de la vie et du risque auquel chacun est exposé. Oui, nous voulons que l'État carlomanian soit à nouveau digne de bénéficier du travail de ces femmes et hommes dévoués, en les remerciant à leur juste valeur.

• Applaudissements longs et copieux •

Nous manquons de soignants, mais nous sommes aussi en carence de praticiens, ce qui pousse bien malheureusement le pays à employer de la main d'oeuvre médicale étrangère. Pour y remédier, nous adapterons notre numerus clausus afin de rendre le pays capable de diplômer, chaque année, 10 000 praticiens supplémentaires. Ces médecins nouvellement diplômés devront, par solidarité, exercer pendant cinq ans dans un désert médical. Oui, nous pensons aussi aux millions de Carlomanians ruraux qui ne peuvent de soigner faute d'offre adéquate dans leur zone de résidence. Nous voulons rétablir la médecine de proximité, et c'est pour cela que d'une part, nous développerons le nombre de maisons de santé pluridisciplinaires en campagne et que d'autre part, nous nous engageons à créer des annexes d'urgences hospitalières dans les petites villes les plus éloignées de grands centres urbains. C'est à la campagne que se trouvent les personnes les plus dépendantes et limitées dans leur mobilité, offrons-leur les soins dont elles ont besoin, c'est un devoir. Alors, d'aucuns me diront qu'il n'y a pas qu'à la campagne que se soigner est difficile... J'en suis bien consciente, je vous ai entendus. Sachez que nous agirons d'une manière globale en matière d'accessibilité aux soins : nous mettrons en place le tiers-payant généralisé systématique pour les plus modestes, augmenterons le remboursement des soins dentaires, optiques et auditifs ou encore, travaillerons de concert avec la Sécurité Sociale afin que les médecines alternatives dont l'efficacité est scientifiquement reconnue soient mieux prises en charge. En outre, nous proposerons une aide médicale universelle destinée aux ménages ne pouvant disposer d’une couverture sociale suffisante, en la réservant aux seuls Nationaux. Enfin, pour faire face au coût de la vie, les ménages à revenu fiscal inférieur à 20 000 Carls bénéficieront d'une prime d’aide à la vie annuelle. Voilà un vrai projet social !

• Standing ovation •

Je voudrais terminer ce discours en évoquant la situation des personnes handicapées. Trop souvent, les politiques en matière de santé les ont totalement isolés, ne daignant même pas leur donner la parole. Sachez que le projet porté par l'ALCO a pour ambition de remédier à cette injustice. Tout d'abord, il est essentiel que les personnes en situation de handicap puissent vivre dignement et faire face aux obstacles quotidiens de la vie. En ce sens, nous mettrons en place une allocation handicapés qui sera calculée selon plusieurs critères, tels que le niveau d'invalidité, le besoin en soins et la situation économique. Cette aide sera gérée par des Maisons Préfectorales du Handicap que nous créerons. Une maison par région, qui au-delà de gérer cette prestation particulière, aura également pour mission d'accompagner dans leur quotidien et leurs démarches administratives les personnes en situation de handicap et leurs familles. Enfin, l'un des problèmes que rencontrent le plus fréquemment les personnes à mobilité réduite : les difficultés d'accéder à certains lieux et espaces. Pour cette raison, nous établirons des normes obligatoires d’accueil des personnes à mobilité réduite pour l’ensemble des lieux destinés à recevoir du public et mettrons en oeuvre tous les moyens nécessaires afin qu'elles soient pleinement respectées.

Chers amis, si vous êtes conquis par ce projet, alors c'est le moment de vous mobiliser avec nous. Je ne cesserai de rappeler l'absolue nécessité de convaincre autour de soi de la pertinence de nos propositions. Carlomania a besoin d'être dirigé par des gens comme nous, qui sauront faire passer les intérêts de la Nation avant ceux des autres, et agir dans le bon sens. C'est important ! Alors plus que jamais, mobilisons-nous !

Ultima Lux ! Vive Carlomania !

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