Regit Arena

[Juan Carlos Vázquez]

Regit Arena
Stade de football de 56 732 places, le second plus important de l'agglomération de la capitale.

[Juan Carlos Vázquez]

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Rassemblement à Valdivia
Dimanche 4 juillet 191
Pour le premier grand rendez-vous du parti dans la capitale de la campagne, Les Patriotes avaient visé grand. Ils avaient réservé le deuxième plus grand stade de la ville et avaient fait installer une scène sur la pelouse de manière à ce que presque la moitié des sièges du stade puissent être occupés.

Alors que toutes les places disponibles s'étaient arrachés très rapidement sur le site de campagne, les équipes de LP voulaient y voir la confirmation de la tendance des sondages qui donnaient le mouvement en tête, même si tous craignaient que le score du parti ne diminue à mesure que la campagne avançait. Pas de quoi gâcher toutefois le plaisir de la réussite annoncée de l'évènement.

En début de soirée, s'était succédé à la tribune pendant près d'une heure des candidats patriotes sur la liste locale. Le dernier d'entre eux, le candidat à la mairie Bruno Carreiro avait la charge de conclure le discours et d'introduire le chef de file du mouvement, Juan Carlos Vázquez. Ce dernier fut accueilli par une ovation des sympathisants présents qui brandissaient des drapeaux et des pancartes à l'effigie du parti. Il arriva derrière le pupitre et entama son speech.

Bonsoir Valdivia ! Bonsoir à tous !

Quel plaisir d’être dans notre capitale, centre névralgique du pouvoir carlomanian et donc, d’un pôle diplomatique d’envergure internationale. Car oui aujourd’hui, j’aimerais vous parler de la place de Carlomania dans le monde. Comment faire de cette nation puissante une nation incontournable au leadership encore plus respecté? Ce sont des questions auxquelles nous tenterons de répondre ce soir.

Mais d’abord, permettez moi quelques mots sur cette circonscription. Il se trouve que vous avez une liste patriote incroyable composée de 60 citoyens patriotes déterminés à changer les choses, emmenés par Bruno Carreiro. Cette circonscription a la chance d’être une des plus dynamiques et, pour connaître beaucoup des candidats patriotes dans cette circonscription, ils méritent votre confiance et en seront dignes. Des transports en commun mieux conçus et moins chers, une ville plus sûre et plus ouverte au tourisme sont de nobles priorités qui amélioreront déjà grandement la qualité de vie et de l’air dans cette ville. Bruno Carreiro sera un maire incroyable et je souhaite réellement que vous le dotiez d’une belle majorité !

Applaudissements chaleureux pour le candidat patriote à la mairie.

Mais revenons au sujet du jour, à savoir la place de Carlomania dans le monde d’aujourd’hui. Carlomania est incontestablement une puissance internationale d’ampleur. Avec ses protectorats, notre Royaume forme une faction internationale qui a dans les instances de la C.I.N.S. le même poids que la Coalition des États Libres ou l’Internationale Communiste. Nous avons un rôle à jouer sur la scène internationale et nous ne pouvons plus nous contenter d’être des acteurs attentistes que l’on oublie d’inviter aux sommets à enjeu.

Mais pour cela, nous devons montrer notre autorité et notre capacité à régler les problèmes diplomatiques auxquels nous sommes directement confrontés. J’aimerais prendre un exemple important : la Calabre. Ce territoire carlomanian occupé illégalement par un régime dictatorial fanatique. Aujourd’hui, des milliers de calabriens ont immigré ici et ne peuvent retourner chez eux où ils aimeraient être, tout ça parce que le gouvernement n’a jamais le courage de regarder en face cette question d’importance. Mais qu’attendons nous pour arrêter de nous faire marcher dessus par le dictateur écologiste qu’est Topi Styrmao? Je suis candidat pour défendre Carlomania et je serai celui qui stoppera cette politique de la soumission face à ce régime écologiste pitoyable. Il faut de l’action. Je vais juste me permettre un rappel : notre armée, c’est 700 000 soldats. La leur, c’est 20 fois moins ! Notre armée dispose d’avions de combat, de chars : pas eux ! Nous devons leur rappeler tout de suite que si ils refusent de s’assoir à la table pour renégocier leur statut, nous n’hésiterons pas à utiliser les moyens en notre possession pour anéantir ce régime. Nous demanderons au Comité de Surveillance de voter une résolution reconnaissant la souveraineté carlomaniane sur ce territoire et, si ce régime fanatique refuse de s’y soumettre, alors nous mettrons nos menaces à exécution. Si nous voulons nous affirmer comme une puissance internationale incontournable, il n’est pas possible de traîner des problèmes aussi majeurs non résolus. Nous devons en finir, et vite, avec cette situation désastreuse pour la force de notre diplomatie et les 3 millions de personnes qui peuplent cette île.

Standing ovation.

Notre politique doit maintenant passer par plus de réflexions en ce qui concerne les divers accords que nous pouvons passer avec d’autres nations. Le temps du libéralisme internationalisé est révolu et le temps d’une économie des nations est venu. Nous ne pouvons plus comme autrefois essayer de signer un maximum d’accords de libre-échange avec un maximum de pays. Plusieurs impératifs contreviennent à cette politique désormais datée. Premièrement, l’impératif environnemental. La percée dans les sondages pour cette élection du parti écologiste le montre très bien : les carlomanians sont de plus en plus préoccupés par cette question et on ne peut pas les blâmer pour cela. Donc oui, je maintiens que négocier nos accords visant à intensifier les liaisons maritimes et aériennes avec des pays lointains dans le seul but d’importer des denrées que nous savons produire ici est une erreur politique majeure et que nous devons nous dresser contre cela.

Mais le vrai point, c’est celui de la concurrence tout à fait déloyale subie par nos citoyens. Les chefs de petites entreprises, les artisans, les agriculteurs carlomanians sont les premières victimes de cette politique de libre-échange qui a prévalu pendant trop longtemps. Nous imposons en effet des normes qui règlementent la production chez nous. Ces normes, d’ordre environnementales ou sociales, ont pour but de protéger nos écosystèmes ainsi que les droits des salariés. Ce sont des normes dont on peut discuter. Elles n’en restent pas moins juste globalement. Mais tous les pays ne partagent pas ces normes. Quand des produits manufacturés sont produits au Sūnyìxiān par des employés payés bien moins chers, avec des règles sur la pollution bien moindres, le coût de production s’effondre et fait baisser les prix. Avec des accords de libre-échange, nous amenons sur notre sol ces produits et les mettons en concurrence avec les prix plus élevés produits ici. Le rôle d’un dirigeant est de servir sa population. Est-ce rendre service aux agriculteurs, aux artisans, aux chefs d’entreprises de signer ces accords? Mener des entreprises carlomanianes à la faillite et détruire par ce biais des emplois, est-ce servir son pays? Absolument pas. Et c’est pour cela que je prends l’engagement devant vous que nous ne signerons plus aucun accord de libre-échange avec un pays ayant des normes sanitaires, environnementales et sociales moins exigeantes que les notre.

Applaudissements.

Cela ne doit cependant pas empêcher la coopération internationale. On attribue à tort aux partis patriotes du monde entier dont nous sommes d’être isolationnistes et de vouloir couper les ponts. C’est faux ! Nous voulons seulement défendre les intérêts des citoyens qui nous ont élu. Si cela est incompatible avec plus d’accords de libre-échange, alors nous ne devons pas en signer. Mais il est dans notre intérêt que les pays coopèrent davantage sur la question de la sécurité. Oui notre combat veut rendre les rues plus sûres. Cela passe par une répression de chaque crime. Mais cela passe aussi par le démantèlement de réseaux plus larges à l’international grâce à une coopération de plusieurs pays, notamment sur la question du renseignement. La question du partage de davantage de données issues des services de renseignements respectifs de pays est essentielle et je veux multiplier les accords de partage de données. C’est comme cela que nous vaincrons le terrorisme et le crime à l’échelle internationale.

Êtres patriotes, c‘est défendre la grandeur de sa nation. Notre Royaume a absolument tout pour être une puissance incontournable : une armée puissante, une faction autonome à la C.I.N.S. et un réseau d’ambassadeur important. Ne gâchons pas nos atouts et soyons fiers de nos capacités. Construisons une vraie puissance diplomatique et militaire dont nous avons besoin et alors oui, Carlomania sera enfin la nation respectée qu’elle devrait être.

Mais cela ne se fait pas sans vous ! Nous avons besoin non seulement de vos votes, mais aussi de votre force de persuasion. Parlez avec votre famille, parlez avec vos amis ! Convainquez les de l’importance du scrutin qui se joue et convainquez les qu’un seul bulletin de vote permet de restaurer la grandeur de nitre royaume, et c’est celui des Patriotes !

Merci à tous ! Excellente fin de soirée à vous et puise le Sort vous être favorable !

Le candidat convia sur scène plusieurs candidats sur la liste patriote de Valdivia pendant que l'hymne carlomanian résonnait dans le stade, accompagné par le chant à l'unisson des sympathisants et des candidats.